Promouvoir les démarches éco-responsables dans le secteur, c’est la vocation d’Optic for Good, qui a trois ans cette année. Sa fondatrice, Carole Riehl ne lâche pas son bâton de pèlerin pour toujours mieux sensibiliser la filière et les consommateurs. 

Le blog Lunettes écologiques ? C’est elle. Le label Optic for Good pour les marques et pour les opticiens ? Encore elle. L’association RecyclOptics ? Toujours elle. Carole Riehl est en effet derrière tous ces projets et elle ne ménage pas sa peine pour faire connaitre aux professionnels du secteur et au grand public ses différentes initiatives en faveur de l’éco-responsabilité en optique. D’abord engagée sur le terrain de l'information avec son blog dédié, cette opticienne de formation a ensuite construit, depuis 2019, des outils pour authentifier et crédibiliser les démarches écologiques de certains acteurs de la filière, qu’il s’agisse de marques ou d’opticiens. 11 marques françaises et européennes peuvent désormais se prévaloir du label Optic for Good. Côté opticiens, ils sont une vingtaine - francophones - à pouvoir revendiquer un audit positif. C’est certes modeste mais le mouvement semble bel et bien amorcé. Ces quelques chiffres, Carole Riehl les a mis en avant lors d’un récent showroom à Paris, fin mars, fêtant les trois ans d’Optic for Good.

Et l'infatigable militante d’annoncer également à cette occasion des changements : « En cette année 2022, la licence Optic for Good a été repensée pour s’adapter au mieux aux attentes des acteurs de l’optique labellisés. Ainsi, l’audit sera payant contrairement aux deux années précédentes ». S’il ressort positif, l’opticien ou la marque sera labellisé et pourra choisir parmi différentes options et recevra un bilan personnalisé et des pistes de travail. Si l’audit est négatif, Carole Riehl fournira un bilan et des outils pour accompagner l’opticien ou la marque pour devenir plus éco-responsable. Optic for Good fait par ailleurs état de nouveaux partenariats, avantageux pour les opticiens et marques de lunettes labellisés, en se rapprochant d’autres secteurs d’activité. L’idée : créer des dynamiques convergentes, des cercles vertueux et, bien sûr, augmenter la notoriété de ce label auprès du grand public. Carole Riehl cite ainsi Pilea Santé, Greenly, Les tendances d’Emma ou encore ekWateur*. C’est donc une logique de mise en réseau que suit en ce moment l’opticienne : en jouant collectif, c’est sûr, les bonnes volontés voient plus loin et avancent plus vite.

* Qui interviennent respectivement dans les domaines de la gestion du tiers-payant, de la mesure du bilan carbone, de la recommandation des produits éco-responsables et de la fourniture d'énergie verte.

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