Quelque 500 permanences désormais, contre 350 à la mise en place du dispositif : le service minimum en optique renforce son maillage en s’appuyant sur davantage de volontaires.

Le dispositif de magasins-permanences sur la base du volontariat monte en puissance. Rappelons que ce service minimum comptait 350 opticiens au départ, moins une vingtaine de désistements au fil des jours. Depuis ce week-end, d'après nos informations, ce sont 150 nouvelles recrues qui sont opérationnelles, ce qui porte à 500 environ le nombre total d’opticiens de garde en France. Ce renforcement du maillage doit ainsi permettre à ceux qui en auraient besoin en urgence, soignants en tête, d’avoir accès à un opticien dans tous les départements. Car jusqu’à présent, 10 % du territoire n’était pas encore - ou très mal - couvert. Qui sont les opticien.nes venus grossir les rangs du dispositif ? Il s’agit de ceux et celles qui avaient candidaté une première fois, lors du lancement du service minimum, et qui depuis lors étaient placés sur liste d’attente. Aucun passe-droit dans la nouvelle sélection, tient à souligner une source syndicale. Aujourd’hui comme lors du déploiement du dispositif, le critère qui a compté en priorité pour densifier le réseau, c’est le strict respect des règles et modalités sanitaires : aussi bien celles édictées par le gouvernement (gestes-barrière, etc.) que celles formulées par les instances syndicales elles-mêmes. Si le service minimum en optique peut en ce moment fonctionner et, désormais, s’étendre, c’est notamment grâce à l’initiative du verrier Verbal qui fournit, depuis quelques jours, des masques et d’autres éléments de protection aux opticiens volontaires. Rappelons toutefois - aux éventuels donateurs - que le service minimum ne pourra perdurer de façon optimale que si ces conditions de sécurité sanitaire pour tous - opticiens et public - sont toujours réunies.

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