D'après Les Échos de ce jour, la prise en charge des lunettes à verres dits simples serait bien plafonnée à 450 euros dès 2015.

Quoique toujours déterminé à encadrer les tarifs optiques, le gouvernement semble dans le même temps plus à l'écoute des acteurs du secteur. C'est du moins ce que croit savoir Les Échos, qui se sont procurés la nouvelle version du décret qui limitera le remboursement des lunettes. Pour le quotidien économique, c'est principalement l'inquiétude des opticiens et la mobilisation des fabricants de la filière qui auraient poussé l'exécutif à réviser sa copie. Au départ, la première mouture du décret établissait un remboursement plafonné à 450 euros tous les deux ans pour un équipement aux verres simples à compter de 2015. Cette ébauche prévoyait par ailleurs que ce plafond baisserait progressivement à 300 euros en 2018. C'est sur ce dernier point que la nouvelle mouture du décret évolue. Les Échos affirment en effet que le plafond de prise en charge restera à 450 euros mais qu'il ne sera pas dégressif avec le temps.

Le quotidien indique d'autre part que les contrats des Ocam qui voudraient profiter d'une fiscalité avantageuse se devront d'intégrer "un remboursement minimal de 50 euros pour des lunettes à verres simples. Pour les verres complexes, la prise en charge minimale est prévue à 200 euros, et le plafond à 700 euros par période de deux ans (un an pour les enfants de moins de six ans)". Est-ce la version définitive du décret que nos confrères des Échos se sont procurés ? Le quotidien économique assure que "le décret n'est pas encore finalisé". Du côté de certains acteurs du secteur, on reste mobilisés tout en saluant "une avancée par rapport au projet initial". C'est le cas d'Essilor : "Il semble que le gouvernement ouvre quelques portes, et en tout cas, commence à nous écouter", avance Hubert Sagnières (photo), le PDG du groupe. Quant au Synope, il réclame "solennellement au gouvernement de suspendre la publication du décret en cours d'élaboration et d'organiser enfin une vraie concertation avec tous les acteurs concernés".

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