Dixit le ministre Benoît Hamon qui défend, depuis hier, le contenu du projet de loi Consommation qui comprend notamment un volet optique sur Internet.

Hier a débuté à l'Assemblée nationale, en deuxième lecture, l'examen du projet de loi Consommation dit Hamon, du nom du ministre qui le porte. Projet, rappelons-le, qui veut encourager la vente d'équipements optiques en ligne et dont le ministre entend plus que jamais défendre le bien-fondé. Il part du principe qu'il y a, en France, cherté des lunettes et de ce fait un massif renoncement aux soins. Il estime ainsi que 3 millions de Français se privent d'équipement en raison de leur coût trop élevé. D'où sa volonté d'"ouvrir davantage la distribution de lunettes à la grande distribution", source, selon lui, d'économies. Voilà pourquoi le texte aussi bien que les amendements portés par Benoît Hamon sont favorables à ce que "la mention de l’écart pupillaire soit inscrite sur l’ordonnance afin de s’équiper plus facilement en ligne. Nous savons que nous ferons baisser considérablement le prix des lunettes pour les Français. Le gain estimé est d’un milliard d’euros, ce n’est pas rien", anticipe le ministre. De quoi satisfaire les pure-players ? Pas forcément, car pour le ministre ce n'est peut-être pas tant les pure-players qui seront les mieux lotis mais bel et bien les réseaux d'opticiens traditionnels qui, désormais, se tournent progressivement vers la distribution sur Internet. "Les réseaux physiques qui sont aujourd’hui leaders sur la distribution de lunettes seront demain des leaders aussi sur Internet. Il y a là un développement évident pour un certain nombre de grands opérateurs", prévoit Benoît Hamon, faisant écho aux prévisions de certains représentants d'enseignes.

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