Examiné par les sénateurs, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2014 fait réagir l'UDO, qui pointe dans le texte une "atteinte à la liberté du consommateur".

L'Union des Opticiens en convient : "Faciliter l'accès aux équipements visuels de tous les Français en imposant un seuil minimum de remboursement pour tous les contrats responsables est un acte citoyen fort dont il faut se réjouir". Et la nouvelle direction du syndicat, désormais représenté par Catherine de La Boulaye, de préciser : "Il convient en parallèle de construire en concertation avec l'ensemble des acteurs de la filière visuelle une offre produit ou 'panier de soins optique' de qualité sans reste à charge et accessible dans tous les points de vente". Ceci dit, dans le même temps, le syndicat émet un sérieux bémol, en alertant "sur le danger de mettre en place un plafond de remboursement qui est une véritable atteinte à la liberté du consommateur sur le choix de son contrat santé comme de son équipement". "96% des Français bénéficient d'un contrat de santé souscrit pour plus de la moitié à titre individuel, où le niveau de remboursement optique est un paramètre choisi pour permettre l'accès aux verres les plus confortables (surface, légèreté, transparence optimisée). Encadrer les ventes des produits va mécaniquement limiter la recherche et les innovations des produits et services dans ces deux branches : optique et assurance santé, risquant de détruire des emplois qui sont majoritairement des emplois de proximité à une époque où la préoccupation de tous devrait être de les consolider", poursuit l'UDO, qui espère que "le Gouvernement reviendra sur cette décision qui contraint les assurés et pénalise des secteurs pourvoyeurs d'emplois sur l'ensemble du territoire français".

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