Il se pourrait que les récentes déclarations du Premier ministre sur la santé en général profitent (un peu) à la santé visuelle en particulier. Voici pourquoi…

Vous n’êtes pas sans ignorer que ce week-end, dans la presse, le Premier ministre a annoncé une quinzaine de mesures dans le cadre d’un projet de réforme du système de santé. C’est ainsi que l’adaptation des prescriptions par les opticiens a été mentionnée au titre de la simplification de l'accès aux soins et de la libération de temps médical pour les praticiens. Or ce renouvellement des équipements (lunettes ou lentilles) directement chez l’opticien est déjà en vigueur depuis bien des années ; il représenterait autour de 5 % de l’ensemble des ordonnances.

Ce que la profession attend en revanche depuis un certain temps, c’est le texte concernant spécifiquement l’adaptation des primo-prescriptions. Inscrite dans la loi Rist (du nom de la députée Stéphanie Rist) votée l’an passé, cette prérogative réclame en effet toujours son décret d’application pour devenir effective. Sur ce point, les annonces de Gabriel Attal auront-elles un effet accélérateur quant à la publication de ce texte attendu ? On peut le supposer car les instances syndicales de la filière visuelle le disent rédigé et prêt à paraître. Il se murmure que la parution au Journal Officiel pourrait ainsi avoir lieu d’ici au moins de juin…

De façon plus générale, le fait que le Premier ministre se soit exprimé sur ce droit d’adapter les prescriptions pour les opticiens est peut-être aussi de nature à informer le grand public qui n’est pas encore au courant et qui pourrait, le cas échéant, en bénéficier. En ce sens, bien qu'un peu confuses, les déclarations de Gabriel Attal donnent un écho médiatique bienvenu à cette possibilité de renouvellement en magasins. Car trop de porteurs ne savent toujours pas qu’ils peuvent renouveler leur équipement, via l'opticien, à partir d’une ordonnance en cours de validité, donc sans passer systématiquement par la case ophta…

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