Les solaires, notamment de luxe, font partie des produits les plus copiées. Elles seront désormais particulièrement ciblées par les douanes françaises.

Décidément, on n'arrête pas les progrès de la contrefaçon ! Les contrefacteurs inondent désormais le marché avec des imitations de produits qui... n'existent pas. On sait déjà que les lunettes de luxe siglées Prada, Dior et autre Gucci font l'objet de copies à la chaîne, mais là c'est apparemment une première : Hermès, qui ne fabrique pas de lunettes, voit circuler des solaires à son nom. Les services des douanes françaises en ont récemment saisies en quantité, comme le rappelait il y a quelques jours un reportage de notre confrère BFM TV. Ces produits contrefaits sont écoulés par des vendeurs à la sauvette, notamment sur la Côte d'Azur, ou disponibles sur Internet. Du reste, parce que la production et donc la vente de lunettes contrefaites explosent, la direction générale des Douanes a annoncé qu'à l'avenir elle redoublerait de vigilance dans les contrôles de ces produits, jugés très sensibles, du fait notamment de l'absence totale de protection UV. Rappelons que ces derniers mois plus d'un million d'articles de contrefaçon ont été interceptés par les douanes, dont massivement des paires de solaires. Alors qu'en 1994, tous domaines confondus, 200 000 produits contrefaits étaient saisis par les douanes, ce chiffre est passé à 2,3 millions en 1998 pour atteindre 8,6 millions en 2011, année record.

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