L’événement se tiendra à Paris en présentiel du 7 au 9 mai 2022. Les opticiens pourront y retrouver différents exposants spécialisés dans la contactologie, la réfraction et les verres notamment.

« Ce sera l’édition de la renaissance », a déclaré le Pr Bahram Bodaghi, secrétaire général de la Société Française d’Ophtalmologie (SFO), lors d’une visioconférence vendredi dernier, à propos du prochain congrès, le 128ème du genre. Il se déroulera du 7 au 9 mai 2022, en présentiel cette année, au Palais des congrès de Paris. Ce sera une édition resserrée sur trois jours* dont l’axe majeure sera l’oncologie oculaire. La myopie figurera également au programme de cette édition à venir, un sujet dont le Pr Nicolas Leveziel nous a rappelé, pendant la visioconférence, qu’il intéressait de plus en plus de spécialistes. Il faut dire que cette amétropie gagne chaque année un peu plus de terrain chez les jeunes. D’après l’étude que le CHU de Poitiers a menée en partenariat étroit avec Krys Group, 20 % des enfants de 12 ans seraient aujourd’hui concernés en France.

Questionné sur le développement des récents verres de freination de la myopie infantile, M. Leveziel a indiqué que les prescripteurs, cette année, « se sont bien familiarisés avec ces nouvelles solutions », citant les Hoya MiYOSMART Vision et les Stellest d’Essilor. Le port de ces lunettes dîtes de défocalisation myopique est recommandé entre 6 et 12 ans, a-t-il par ailleurs souligné. « Il existe des moyens freinateurs de la myopie et il ne faut pas s’en priver. Plus tôt ces moyens sont mis en œuvre, plus l’évolution de la myopie sera ralentie », a insisté l'intéressé, évoquant également les autres moyens existants, en contactologie cette fois, pour ralentir la progression de la myopie chez l’enfant. Il a parlé de l’orthokératologie, cette technique utilisée depuis une vingtaine d’années qui consiste, rappelons-le si besoin était, à porter de nuit une lentille rigide qui déforme la cornée. Sans oublier les lentilles de contact souples en port journalier dont le principe est d’entrainer une défocalisation périphérique.

Précisons enfin que les opticiens et/ou les optométristes, qui semblaient plus nombreux ces dernières années, avant la crise, à faire le déplacement au congrès de la SFO, pourront rencontrer à cette occasion les industriels du secteur. Sur place, les laboratoires de contactologie, les spécialistes de la réfraction ou les verriers notamment y présenteront leurs dernières nouveautés.

* Il y aura toutefois une quatrième journée, baptisée « Un samedi pour être à jour », qui se tiendra plus tard dans l’année, le 15 octobre, et uniquement en distanciel. Il s’agira d’une sorte de journée d’actualisation des problématiques abordées en mai.

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