Selon des chiffres fournis par Hoya, son verre de freination de la myopie infantile, MiYOSMART Vision, vient de passer le cap du million d’enfants équipés dans le monde, dont 35 000 en France.

Ils seraient donc plus d’un million d’enfants dans le monde à être désormais équipés du verre de freination de la myopie infantile MiYOSMART Vision. 35 000 le sont en France, toujours selon des données fournies par Hoya qui parle d’un « succès grandissant ». Jean-Michel Lambert, directeur général d’Hoya Vision Care France, voit dans cette montée en puissance du produit depuis sa mise sur le marché il y a un an, « une prise de conscience enthousiaste sur le sujet de la myopie ». Pour approfondir les connaissances scientifiques déjà disponibles sur les performances de ce verre, des études françaises et internationales se poursuivent et le verrier annonce notamment participer « en donation recherche »  à deux nouvelles études cliniques dans l’Hexagone.

La direction du verrier tient par ailleurs à rappeler que « le respect des indications et de la prescription des verres est indispensable pour la santé visuelle des jeunes porteurs ». Pourquoi ce rappel ? Hoya évoque « des remontées de terrain faisant état d’initiatives d’opticiens qui remettraient en cause la prescription de nos verres Miyosmart Vision par les ophtalmologistes en substituant le produit. Bien sûr, la grande majorité des opticiens respecte cette prescription, mais il semblerait que certains s’estiment toutefois autorisés à la transformer, en changeant les verres nominativement prescrits ». Et la direction d’insister sur le cadre réglementaire : « Il est important de rappeler que l’article R4127-8 du Code de santé publique octroie à l’ophtalmologiste le choix de prescrire les dispositifs qu’il estime les plus appropriés en la circonstance, dans les limites fixées par la loi et compte tenu des données acquises de la science. L’opticien a un rôle primordial à jouer dans cette prise en charge de la myopie, mais les verres de freination de la myopie appartiennent à une catégorie nouvelle (même si des essais existent depuis près de 20 ans) qui mérite de la part de tous une réelle précaution dans sa mise en œuvre, afin d’en assurer le succès escompté auprès des enfants. »

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