Cette année, la convention OpticLibre s'est tenue au Portugal. Pour ses membres, c'était l'occasion de voir du pays tout en regardant de près les nouveaux outils déployés par la centrale.

Courant mai, une cinquantaine d'adhérents de la centrale d’achats se sont envolés pour le Portugal afin d'y tenir leur convention annuelle. C'est plus précisément à Cascais, près de Lisbonne, qu'ils se sont réunis pendant quatre jours. Au programme, des réunions de travail entrecoupées de visites dans la région. Plusieurs fournisseurs partenaires de la centrale étaient également du voyage, à commencer par Essilor qui a fait une intervention sur l’actualité réglementaire et la présentation des activités de l'association Optique Solidaire, à laquelle le verrier prend part. Morel aussi était de la partie ainsi que Novacel. Ce dernier, dans le prolongement de son analyse des sites de vente en ligne, a mis en avant les atouts des opticiens en magasin pour faire face à ce nouveau mode de distribution. De son côté, insiste Christine Gabriel, secrétaire générale de la centrale, "Opticlibre a rappelé sa mission : celle de défendre le métier d’opticien face aux différentes pressions du marché, lutter contre le remboursement différencié ou la vente en ligne tout en conseillant à ses adhérents d’adhérer à la FNOF".
La centrale en a également profité pour présenter plus en détails les nouveaux outils qu'elle déploie ou perfectionne pour accompagner les opticiens avec comme objectif principal "l’amélioration de la marge et de la productivité du point de vente". À cet égard ont, entre autres, été abordés la nécessité d’analyser les statistiques d’achat du magasin et celle de disposer d’un site internet pour informer l’internaute et l’orienter vers le point de vente. La direction de la centrale a aussi braqué le projecteur sur son nouveau service de tiers payant, projet en développement depuis plus d’un an. Il consiste, rappelons-le, en une automatisation des flux de paiement vers les complémentaires santé avec à la clé "un paiement sous 10 jours et donc une nette amélioration de la trésorerie du magasin et un gain colossal sur le temps passé à traiter manuellement les dossiers", fait valoir la centrale.