Aider les opticiens à mieux comprendre le contexte et le fonctionnement des complémentaires santé et d’un réseau conventionné. C'est dans cet esprit que Carl Zeiss Vision organise des rencontres en France et met en relation les acteurs du secteur. La dernière en date a eu lieu à Marseille.

Confronter des points de vue, informer aux mieux les opticiens, c'est le souhait de Carl Zeiss Vision, à l'initiative d'une série de table-rondes sur le thème des Ocam. Après une première rencontre à Paris mettant face-à-face des représentants de Carte Blanche et d'OpticLibre, c'est à Marseille, le 13 décembre dernier, que s'est tenue la deuxième soirée. Ont dialogué, parfois de façon animée, Marianne Binst, la DG de Santéclair et Patrice Camacho, directeur santé chez Krys Group. Les échanges ont permis à la centaine d'opticiens présents de comprendre le fonctionnement d'un réseau à numerus clausus - c'est-à-dire fermé -, ce qu'est, rappelons-le, Santéclair. Ce type de réseau doit faire l’objet d’un nouvel appel d'offre tous les 4 ans pour respecter les directives de l’autorité de la concurrence. Cela signifie que le contrat liant un opticien à un réseau est forcément un CCD, pour ainsi dire. Lors du renouvellement du réseau fermé un opticien adhérent peut ainsi voir son partenariat non-reconduit. "Il en ressort qu'il est plus prudent pour un opticien de ne pas réaliser plus de 15% de son chiffre d’affaires au sein d’un conventionnement afin de sécuriser son affaire. Le trafic apporté par un réseau doit être considéré comme du chiffre d’affaires additionnel", retient-on chez Zeiss qui insiste ainsi sur la nécessité pour un opticien de ne pas être totalement dépendant d'un réseau. Pour sa part, Santéclair déclare générer en moyenne un chiffre d’affaires de 76 000 € par magasin en 2012.