En proposant cette nouvelle gamme de progressifs, Essilor perfectionne un peu plus encore la qualité de vision et le confort de port.

Même les verres progressifs dits premiums ont des limites. Ces limites, on le sait, sont dues à un compromis nécessaire entre largeur du champ de vision et effet de tangage. Cet effet désagréable qui fait parfois dire au porteur qu’il a l’impression que tout bouge autour de lui. Aujourd’hui, Essilor affirme avoir « cassé ce compromis » avec une nouvelle gamme. Baptisée Varilux S Series, elle bénéficie de deux technologies novatrices. La première, Nanoptix, concerne la structure du verre. Celle-ci a été entièrement repensée pour éliminer les effets de tangage », explique le verrier, qui précise : « Les images ne sont pratiquement plus déformées. La sensation de perte d’équilibre est éliminée de façon radicale ». Jusqu’à présent les progressifs étaient calculés comme un tout, ce qui ne permettait pas de s’affranchir de  la relation puissance/base à l’origine du tangage. La technologie Nanoptix décompose virtuellement le verre en milliers d’éléments pour stabiliser la vision. Et pour cause : « la puissance est d’abord calculée localement sur chaque micro-élément. La base globale est ensuite optimisée en connectant les micro-éléments entre eux. Ainsi, quand la puissance augmente, la base du verre diminue », détaille-t-on en interne. À l’arrivée, les effets de tangage seraient réduits jusqu’à 90 % par rapport aux principaux verres concurrents.

Synchroneyes, la seconde innovation, touche cette fois le calcul du verre. « Elle tient compte des différences de puissance entre les deux yeux et offre des champs de vision extra-larges, jusqu’à 50 % de gains visuels comparativement aux verres du marché », assure Essilor. Explication : « Jusqu’à maintenant, les verres étaient calculés de façon monoculaire. La fusion efficace des images rétiniennes droite et gauche assure une bonne vision binoculaire à condition d’avoir la même amétropie aux deux yeux. Or, près de 95 % des personnes ont une prescription différente d’un œil à l’autre », souligne Essilor. Avec Synchroneyes, chaque verre est calculé en fonction de la prescription de l’autre verre. De sorte que, dans toutes les directions du regard, la qualité des images rétiniennes droite et gauche est équivalente, maximisant ainsi les largeurs de champs de vision binoculaire. Signalons que ces technologies cumulent, à elles deux, 6 brevets (4 pour Nanoptix, 2 pour Synchroneyes).

Les tests au porté réalisés par Essilor montrent que le Varilux S Series surclasse le Varilux Physio 2.0 sur tous les critères d’évaluation, que l’environnement bouge ou que le porteur soit en mouvement. Cette nouvelle gamme se décline d’ores et déjà en trois lignes : Varilux S Series (le design de référence), Varilux S Series Short (pour les petites montures) et Varilux S Series 2 (optimisé selon les paramètres de port). Toute la gamme peut être associée à un traitement (Crizal Forte UV ou Optifog) et est disponible de -12d à + 9d (dans une addition jusque 3.50 D dans toutes les versions).

Pour finir on notera qu’Essilor part à la rencontre des opticiens dans toute la France pour présenter cette nouveauté produit. Ce road-show passera notamment par Strasbourg (7 septembre), Clermont-Ferrand (11), Lyon (12), Grenoble (13), Annecy (14), Nice (18), Marseille (19), Montpellier (20), Toulouse (21), Bordeaux (25), Nantes (26) et Rennes (27).