En cette journée de mobilisation contre la réforme des professions réglementées, survol des positions des syndicats d'opticiens.

Aujourd'hui, certaines professions juridiques et de santé descendront dans la rue. Tous domaines confondus, des syndicats ont en effet lancé un appel à une journée de mobilisation contre certaines mesures envisagées dans le projet de loi Croissance et pouvoir d'achat, dit Macron du nom du ministre de l'Économie, à propos de l'évolution des professions réglementées. Ce texte, rappelons-le, entend redéfinir les contours de certains statuts. S'agissant du cas particulier de l'optique, il prévoit la reconnaissance de l'opticien-optométriste, lequel pourrait se voir autoriser à prescrire des équipements correcteurs, lunettes ou lentilles.
"Les éléments du projet de loi s'inscrivent dans notre ligne politique", déclare l'Union des Opticiens. En conséquence, le syndicat n'a pas appelé ses adhérents à se mobiliser. Même son de cloche au sein de l'Association des Optométristes de France qui "accueille plutôt favorablement le contenu de cette réforme, notamment son versant concernant la règlementation de l'optométrie".
Du côté du Syndicat des Opticiens Entrepreneurs, c'est "la solidarité" qui prévaut. "Les opticiens, première profession réglementée à avoir été stigmatisée, ayant déjà fait l'objet de mesures iniques et dangereuses pour la santé visuelle des Français, s'associent pleinement aux autres professions de santé aujourd'hui concernées", fait-il valoir.
Quant à la Fédération nationale des opticiens de France, elle devrait participer, aux côtés du Syndicat national autonome des orthoptistes et du Syndicat national des ophtalmologistes de France, à un sit-in devant le Ministère de la Santé à 11 heures.

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