Notre confrère La Croix revient sur les ambitions de Lunettes pour Tous avec Paul Morlet, le jeune fondateur de cette toute jeune enseigne.

Tous les médias regardent dans sa direction. Et pour cause : avec son concept Lunettes pour Tous, le jeune entrepreneur Paul Morlet, 23 ans, veut bousculer le marché de l'optique. Dans son édition d'hier, La Croix lui a donné la parole. Dans les pages du journal comme précédemment sur les plateaux télé, Paul Morlet commence par balayer le qualificatif qu'on accole à son projet : il refuse le terme de low cost et revendique de vendre au "vrai prix une qualité identique à ce que l’on trouve ailleurs", rapporte le quotidien. Dans les mêmes termes que les opticiens en ligne, Paul Morlet y réaffirme son ambition de fond : avec des prix divisés "par dix, voire quinze", il pense pouvoir "casser un monopole". Et d'égratigner, comme UFC-Que choisir dans sa récente enquête, "ces opticiens qui adaptent la facture au montant de remboursement des mutuelles" et qui "s’enrichissent en se contentant de vendre trois paires par jour".
Dans l'article de La Croix, il est également rappelé que Lunettes pour Tous doit compenser la faiblesse des prix par des volumes plus importants : l'enseigne doit ainsi vendre 300 à 400 lunettes par jour pour pérenniser son activité et rentabiliser un investissement initial qui se monterait à 700 000 euros. Pour l'heure, l'enseigne se rapproche de cet objectif puisque "selon les jours, nous avons entre 200 et 350 clients, avec un panier moyen plus important que prévu", affirme Paul Morlet dans les colonnes du quotidien.

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