Je pourrais vous donner des statistiques : plus de 2 millions de Français sont concernés à ce jour et l’OMS prévoit le double demain.

Je pourrais vous donner des arguments commerciaux :  augmentation de votre chiffre d’affaires avec la vente d’aides visuelles de plus en plus nombreuses et toujours plus ergonomiques  pour ce marché de niche en pleine expansion. Je pourrais certainement vous faire peur, la Basse vision, c’est vous demain ou vos proches. Mais je n’en ferai rien car vous connaissez cela parfaitement.
La Basse Vision, je la vis depuis plus de 30 ans. Ce n’est ni si terrible, ni si facile au quotidien. C’est là que vous intervenez, pour le meilleur, car avec les bons conseils, les bons équipements, vous pouvez améliorer grandement notre quotidien et favoriser ce que tout être humain recherche : l’autonomie.

La Basse Vision, il ne faut pas en avoir peur, cela peut être ludique.
Equiper un jeune malvoyant qui peine à apprendre à lire avec une première loupe pour la vision de près, une paire de jumelles pour le tableau, un télé-agrandisseur pour faire ses devoirs à la maison, c’est non seulement régler l’urgence, mais surtout bâtir l’avenir.  En effet, la confiance en lui qu’il regagne ainsi que ses proches facilite son intégration et l’aide à voir plus loin, plus grand.
Equiper une adolescente en plein bouleversement hormonal, en perte de confiance en elle, à mieux voir le monde qui l’entoure tout simplement par une belle paire de filtres jaunes ou orangés couplant correction optique, protection contre l’éblouissement et esthétisme, c’est lui garantir une vie sociale au lieu qu'elle se coupe peu à peu du monde.
Adapter le poste de travail d’un homme d’affaire qui perd la vue pour lui permettre de continuer à exercer ses activités c’est possible. Avec une mini loupe de poche pour lire ses documents en réunion ou dans le train, un ordinateur muni d’un logiciel de grossissement de caractères, un téléphone à grosses touches, il restera performant.
Trouver le bon équipement pour une personne âgée afin qu’elle puisse découvrir le visage de ses petits enfants, continuer ses loisirs ou tout simplement lire son courrier, c’est la rendre heureuse.

Mais pour faire face à la demande, il y a encore trop peu de professionnels. Alors, au nom de toutes les familles concernées, je vous invite à vous former. La Basse Vision cela s’apprend, il existe un diplôme universitaire (DU) à la Faculté d’Orsay pour les opticiens souhaitant se spécialiser et un réseau de spécialistes pouvant vous conseiller, l’ARIBA (association représentative des initiatives en basse vision).
Osez !

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