On entend régulièrement des discours déprimés sur la situation du marché de l’optique et l’avenir des opticiens qui serait forcément sombre. J’aimerais aller contre cette ambiance un peu trop « dépressive » en insistant aujourd’hui sur des éléments chiffrés encourageants tirés de nos récentes études.

On entend régulièrement des discours déprimés sur la situation du marché de l’optique et l’avenir des opticiens qui serait forcément sombre. J’aimerais aller contre cette ambiance un peu trop « dépressive » en insistant aujourd’hui sur des éléments chiffrés encourageants tirés de nos récentes études. Si on se base sur notre échantillon significatif de plusieurs milliers de comptes de résultats, on constate qu’une société sur deux a enregistré une croissance positive entre 2015 et 2016 (nous n’avons pas encore les données pour 2017). Mieux : 30 % des sociétés (1 société correspondant généralement à 1 point de vente) affichent une progression du chiffre d’affaires supérieure à 5 %. Autrement dit, 1/3 des magasins surperforment par rapport à une croissance moyenne molle, qui oscille ces dernières années entre 1 et 2 %. Ce qui signifie que bien des opticiens font mieux que résister dans une conjoncture atone ; ils se développent ! Très clairement, cela veut donc dire que tout le monde est susceptible de dégager des marges de progression. C’est bel et bien la pertinence de la stratégie qu’un opticien met en place – en termes de positionnement, d’offre commerciale, de services, etc. – qui conditionne la réussite de son activité. Une autre constatation va d’ailleurs dans ce même sens : si on observe que les grosses entités économiques (plus de 1 million d’euros de CA) présentent les plus fortes croissances, avec 40% de ces entités qui enregistrent une croissance de + de 5 %, les « petits opticiens », moins de 500 000 euros de CA, ne sont pas forcément à la traîne, loin s’en faut. Là encore, 26 % de ces opticiens dits petits ont vu leur activité progresser sur la période 2015-2016 de + de 5 %. La question de la taille de l’entreprise n’est donc pas l’essentiel ; ce qui compte, encore une fois, c’est la dynamique impulsée par le dirigeant et ses collaborateurs. À la tête d’un business modeste ou au contraire plus important, chaque patron a la possibilité de trouver, par des décisions et choix stratégiques adaptés, « son » modèle de croissance.

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