En changeant de nom, le verrier dessine un nouveau territoire où le haut de gamme et le made in France tiennent une place d'importance.

En 2012, Simop n'existera plus. La société change de nom pour, désormais, s'appeler Apsid. Ces changements de nom et d'identité visuelle témoignent d'une nouvelle impulsion qui vient en quelque sorte parachever une mutation entamée ces dernières années. De fait, depuis 2007, Simop a travaillé son offre pour en finir avec l'image "étriquée" de verrier discounter qui, à tort ou à raison, était la sienne dans l'esprit de certains. En se baptisant Apsid, l'entreprise affiche aujourd'hui de nouvelles ambitions avec une offre segmentée en matière de verres de fabrication. Ainsi, dès l'année prochaine, outre les verres de stock que le verrier continuera de proposer sous le nom générique Express, l'offre de verres de fabrication se déclinera en trois gammes bien distinctes : Blueline, Silverline et enfin Blackline. Cette dernière particulièrement va mettre en avant le "fabriqué en France" grâce à un partenariat inédit avec le laboratoire Verbal, établi dans les environs de Strasbourg. En plus de son laboratoire situé en Corée, Apsid veut en effet s'appuyer sur le savoir-faire français. Jean-Marc Prot, le président d'Apsid, avance trois raisons à cela, qui tiennent en trois mots : transparence, traçabilité et réactivité. L'ancrage hexagonal d'une partie de sa production devrait donc permettre à Apsid d'asseoir une image d'expert des verres dans le paysage optique. Ce faisant le verrier se pose comme "une véritable alternative aux verriers institutionnels", souligne M. Prot, qui ajoute que "la performance et l'accessibilité sont les maîtres-mots" de ce nouveau positionnement.