Retour sur le podcast "Chamoisines" qui fête ses 3 ans
Vous ne connaissez peut-être pas son visage, mais sûrement sa voix. Inès Philippart (photo), 25 ans, est depuis trois ans aux manettes de "Chamoisines", le podcast qui parle de toute la filière à travers des expériences professionnelles singulières. Elle mène cette activité radiophonique en parallèle de son travail au sein d’un cabinet et de responsabilités d’enseignante à l’ISO Paris en licence et à Orsay pour les master et DU en santé oculaire… Retour sur le projet d’une passionnée.
Votre podcast "Chamoisines" existe depuis maintenant trois ans. Quel bilan tirez-vous de cette expérience inédite en son genre ?
Je n’en retire que du positif ! J’ai réalisé plus de 70 épisodes et j’ai réussi à mettre en avant la diversité du milieu de l’optique en allant à la rencontre d’acteurs très différents. C’était vraiment mon objectif de départ : montrer la richesse de notre filière dans toutes ses facettes, santé, mode, commerce, industrie. Généralement, c’est moi qui choisis les invité.es mais il est arrivé, parfois, qu’on vienne à ma rencontre et que cela corresponde à ce que je voulais raconter.
Les trajectoires de vos interlocuteurs sont variables et prouvent qu’on peut parfaitement évoluer au sein du secteur…
Le monde de l’optique est vraiment un écosystème à entrées multiples. Je tenais et tiens toujours à valoriser cette idée de mobilité. Au cours d’une vie, d’une carrière, nos envies changent, nos attentes aussi et on peut, avec le bagage que l’on a acquis ici ou là, se réorienter, se réinventer. Les personnes qui sont venues au micro de "Chamoisines" incarnent toutes à leur façon cette possibilité de renouvellement personnel et professionnel, bref, d’évolution. C’est important pour moi de faire entendre ces récits, ces parcours, ces itinéraires multiples.
Les invité.es qui se succèdent à votre micro se plaignent très rarement. Comment expliquez-vous cette bonne humeur ?
Sans doute par le fait que ce sont avant tout des passionné.es. Il est vrai que toutes et tous partagent un état d’esprit très positif. Et s’il y a des critiques sur telle ou telle évolution de la profession, par exemple, c’est toujours dans un souci d’être constructif. Que mes invité.es soient jeunes ou qu’ils aient davantage de bouteille, ils ont tous en commun, il me semble, une volonté de progresser dans ce qu’ils font, d’apporter quelque chose d’utile.
On a l’impression que de plus en plus de personnes deviennent ce qu’on appelle désormais des « slasheurs », c’est-à-dire qui exercent plusieurs activités en même temps. Vous aussi vous avez ce sentiment ?
De fait, aujourd’hui, la façon de conduire sa vie professionnelle va dans ce sens. Bien des profils que j’ai pu mettre à l’honneur ont en effet plusieurs casquettes. Beaucoup ne veulent plus se limiter à une seule activité et multiplient les projets pour s’épanouir professionnellement mais aussi, au fond, personnellement. Par exemple, on voit de plus en plus d’opticiens qui sortent du magasin pour enseigner, créer leur propre marque de lunettes ou d’autres business concernant l’optique ou non, d’ailleurs. Pour l’opticien, le point de vente n’est plus l’alpha et l’oméga. On peut s’y sentir bien tout en ayant le désir, à côté, de concrétiser un projet, quel qu’il soit. Cet état d’esprit est très enrichissant parce qu’encore une fois, il véhicule cette idée qu’à tous moments, à tous les âges, on peut se réaliser différemment.
* Ce podcast est à retrouver gratuitement sur toutes les plateformes d'écoute : Apple, Amazon, Deezer, Spotify...
À noter : dans le cadre d’un partenariat avec Fréquence Optic, "Chamoisines" sera également accessible, très bientôt, depuis notre site.
Pour recevoir les dernières infos, inscrivez-vous à notre newsletter