Pour quelques heures encore se déroule en ligne une vente aux enchères caritative d’un genre un peu spécial puisqu’elle concerne les premières Ray-Ban Aviator dites NFT (non-fungible token). On vous explique le principe…

Ce vendredi 29 octobre est le dernier jour d’une vente aux enchères numérique caritative Ray-Ban qui a débuté le 27 octobre. Elle a lieu sur la plus grande place de marché NFT du monde, OpenSea, ou les potentiels acquéreurs peuvent enchérir sur la création digitale réalisée par l’allemand Oliver Latta, plus connu sous son nom d’artiste Extraweg. C’est lui qui a donné vie aux toutes premières Ray-Ban Aviator dites NFT, dont vous avez un aperçu ci-dessous. Que sont concrètement les NFT* ? Il s’agit de certificats d'authenticité associés à un objet virtuel (une image fixe ou animée, une vidéo ou même un tweet...). L’acquisition de ces titres de propriété rattachés à une oeuvre numérique suscite l’engouement de toutes sortes de collectionneurs dans le monde entier, au point d’ailleurs de sérieusement bousculer le marché de l’art depuis plus d’un an. Les NFT sont fondés sur la technologie de la blockchain, un système inviolable qui authentifie aussi bien les transactions d'échanges de cryptomonnaies que, donc, les ventes d'objets numériques. Bref, le lunetier a investi à son tour cet univers en plein développement avec le concours de l’artiste cité plus haut. Ray-Ban veut voir dans la création de ce « produit virtuel unique » une « expérience de marque » inédite. Les recettes seront reversées à des oeuvres caritatives.

* NFT signifie "non-fungible tokens" ou, en français, jetons non fongibles. Cela signifie, comme le rappelait par exemple Libération dans un récent article, qu'"à la différence d’un cryptoactif, comme un bitcoin par exemple, un NFT est unique. On ne peut pas l’échanger avec un autre, alors qu’un bitcoin vaut un autre bitcoin. Cette unicité encourage les transactions".

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