Mettant à profit le big data et l’intelligence artificielle, Shamir oriente vers « l’ultra-individualisation » la conception du design des verres progressifs. Exemple avec le nouvel Autograph Intelligence.

La presbytie n’étant pas une réalité homogène, chaque porteur, en fonction de son âge et de ses activités, a des besoins visuels bien précis. Une évidence qui nécessite de prendre en considération la complexité de ces besoins visuels à travers des verres qui soient toujours plus personnalisés. C’est ce que promet Shamir avec l’Autograph Intelligence. Ce nouveau concept verre propose plus d’individualisation grâce à une analyse dite big data, autrement dit reposant sur une masse très importante de données. De fait, cette analyse exploite pas moins de 5 millions de prescriptions, combinée aux capacités de calcul de l’intelligence artificielle. « Actuellement, les verres progressifs même individualisés sont fabriqués à partir d’une philosophie de design unique déclinée dans toutes les additions et offrent une même solution à des porteurs très différents par leur âge et leurs besoins visuels. Shamir a souhaité développer un verre qui s’adapterait aux besoins visuels spécifiques de chaque individu à chacune des étapes de sa presbytie. Notre département R&D a ainsi lancé un vaste projet de recherches en s’appuyant sur les méthodes du big data et de l’intelligence artificielle. Ces recherches combinées à une étude consommateur réalisée sur une panel de 1 300 personnes ont permis d’établir une véritable corrélation entre les besoins visuels des patients et leur âge visuel », détaille-t-on chez Shamir.

Par « âge visuel », le verrier fait référence à l’âge physiologique de l’œil (addition requise), qui suit généralement l’âge chronologique du porteur et se caractérise par des priorités fonctionnelles et préférences différentes entre par exemple lecture, lecture numérique, fréquence des switchs d’une zone de vision à l’autre. « Avec l'Autograph Intelligence, il s’agit de prendre en compte les vraies priorités visuelles du porteur, ses besoins réels, insiste Robert Richon, à la direction de la communication et du marketing. C’est ce que nous appelons l’ultra-individualisation ». Sans entrer dans le détail de toutes les technologies implémentées dans ce verre, retenons surtout que 12 bases, un par âge visuel, ont été identifiées par les équipes R&D de Shamir. Bases qui promettent à chaque porteur une géométrie spécifique correspondant à ses véritables attentes visuelles. Aussi « faciles à commander pour l’opticien » que les progressifs maison déjà existants, assure le verrier, ces nouveaux verres profilés sortiront en France en mai prochain et seront proposés dans un large choix de matériaux et de traitements.

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