Pour amétropes et maintenant emmétropes, les lunettes filtrant la lumière bleue nocive constituent un segment en plein développement. Nouvelle marque, Blueberry entend bien y jouer un rôle de premier plan, et ce aux côtés des opticiens.

Les produits filtrant la lumière bleue, segment d'avenir ? De plus en plus d'acteurs le croient. Il y a les verriers, bien sûr, qui se sont diversement positionnés sur ce créneau (Hoya, Essilor, Ophtalmic...)  mais il y a également d'autres entrants, qu'il s'agisse de pure player comme Edie & Watson et, aujourd'hui, Blueberry. Cette nouvelle marque fait le choix de cibler les emmétropes et ceux qui portent des lentilles correctrices. Potentiellement, rien que pour la France, c'est 15 à 20 millions de personnes qui pourraient être intéressées par ces lunettes filtrantes proposant une protection contre la lumière bleue émise par tous les écrans qui nous entourent. Une lumière qui, rappelons-le, perturbe notre horloge biologique et provoque des gênes oculaires de divers ordres (maux de tête, vision floue, sécheresse…). Déclinées en 3 formes et 8 coloris qui pétillent, ces montures ont vu leur performance testée par un laboratoire indépendant français. "J’ai créé la marque et le concept Blueberry pour apporter une solution esthétique, fun et abordable à tous ceux qui ne portent pas de lunettes mais qui souhaitent se protéger de la lumière bleue", explique Benoît Sourdon, qui est depuis huit ans le directeur général de Menrad. Si la marque Blueberry appartient à une société créée pour l'occasion, c'est bien la force de vente de la société Menrad qui va en assurer la distribution pour la France.  Cette commercialisation, souligne Benoît Sourdon, se fera uniquement dans le réseau optique. "Même si elles s'adressent aux emmétropes, nous tenons à ce que les montures Blueberry soient vendues par les professionnels de la vue que sont les opticiens. À travers ce produit, notre volonté et de créer un nouveau segment générateur de trafic et de valeur pour les opticiens".

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