Réalisée par BuzzPress cet été, une enquête indique que, dans l'esprit des consommateurs, le label OFG peine à faire valoir ses qualités sur la pourtant moins exigeante appellation Made in France.

C’est une enquête dont les résultats surprennent… Conduite cet été par BuzzPress*, une étude a sondé les Français sur la perception qu’ils ont des différentes mentions liées à la fabrication française. Pour résumer, il ressort de cette enquête que, tous secteurs confondus, les répondants méconnaissent les caractéristiques du label OFG (qui, on le sait, est de plus en plus présent en optique). Dans l’esprit de la plupart des sondés, c’est l’appellation Made in France qui prévaut encore.

Dans le détail, si 53 % des participants à cette enquête savent qu’un produit estampillé Made in France n’est pas en réalité 100 % tricolore, ce chiffre tombe à 47 % quand il s’agit du label OFG, qui est pourtant plus regardant en ce qui concerne l’ancrage hexagonal de la fabrication. S’agissant de la perception qu’ils ont de la qualité d’un produit, les répondants privilégient le Made in France, avec 72 % d’avis favorables, contre seulement 54 % pour l’OFG. Même constat pour la dimension longévité du produit : il y a un différentiel de près de 10 points entre ceux qui jugent plus favorablement le Made in France (63 %) que l’OFG (55 %). Quand on les interroge sur la priorisation de leurs critères d’achat, le Made in France arrive en 4ème position (avec 63 % de réponses), devant l’OFG qui pointe en 6ème position (57 %).

Dans ces conditions, si on suit la logique préférentielle des Français, c’est donc en faveur du Made in France, plutôt qu’au profit de l’OFG, qu’ils se disent prêts à débourser davantage : 63 % pour le premier contre 51 % pour le second. Cette enquête vient donc opportunément rappeler que le label OFG est encore assez largement sous-estimé par les consommateurs. Comme si l’ancienneté de l’appellation Made in France valait inaltérable réputation. Pour ce qui est de l’optique-lunetterie en particulier, les opticiens ont ainsi tout intérêt, auprès de leur clientèle, à s’attarder sur les critères propres à l’OFG. Un peu de pédagogie en la matière n’est visiblement pas de trop.  

* Cette enquête a été réalisée auprès de 6 225 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Elle a été commandée par le chauffagiste alsacien Rothelec, soucieux de savoir si l’OFG avait un réel impact positif dans les choix du consommateur. 

Pour recevoir les dernières infos, inscrivez-vous à notre newsletter