Toujours à propos de certaines clauses de l'appel à candidatures de la plateforme, jugées problématiques, le syndicat d’opticiens fait savoir qu’il a saisi la Commission nationale informatique et libertés (CNIL).

Santéclair a répondu une première fois aux interrogations du Rassemblement des opticiens de France (ROF). Pas suffisant, selon le syndicat, pour lequel des questions se posent toujours. Dès lors, fin septembre, le ROF a demandé à la plateforme de reporter à plus tard la date de clôture du dépôt des candidatures et de communiquer un nouveau calendrier d’ici le 2 octobre. Santéclair n’ayant visiblement « pas répondu par écrit à la mise en demeure adressée par le ROF le 28 septembre », le syndicat s’est tourné vers la Commission nationale informatique et libertés (CNIL), a-t-il fait savoir dans un communiqué daté du 5 octobre. L’organisation professionnelle a saisi l’agence publique de protection des données parce qu’elle se dit préoccupée par certaines dispositions de l’appel d’offres Santéclair. Pour mémoire, elle attend davantage de « clarifications quant à la licéité des traitements mis en œuvre tant à l’égard des salarié(e)s que des client(e)s mais également à l’égard des opticien(ne)s eux-mêmes ». Au-delà de ça, le syndicat souhaite que des modifications soient apportées sur le règlement d’appel d’offres et que la plateforme procède, « dans les meilleurs délais, à la mise en conformité des articles du règlement d’appel d’offres et du spécimen de contrat de partenariat par rapport à la législation en matière de protection des données personnelles ». André Balbi, le président du ROF, termine son communiqué en indiquant que son syndicat se réserve la possibilité d’« engager si besoin toutes actions judiciaires nécessaires pour défendre les intérêts de ses adhérent(e)s. » Rappelons enfin que début octobre, la direction de Santéclair nous a indiqué que, mise en demeure oblige, ce sont désormais à ses avocats de suivre ce dossier.

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