Aujourd'hui se déploie la première campagne de pub Sensee, depuis que le concept a été repensé il y a dix huit mois. L'occasion pour l'enseigne optique de Marc Simoncini de faire le point sur ses ambitions de développement.

Une campagne de pub tout en ironie. "Vous avez 65 ans ? Vous n'aurez pas 65 % de réduction !", peut-on lire sur l'une des affiches de la première campagne de pub Sensee, depuis que le concept s'est repositionné il y a dix huit mois en ouvrant ses propres boutiques. Dévoilée en avant-première par nos confrères du Figaro, cette communication grand public fait un clin d'oeil aux offres emblématiques des grandes chaînes... pour d'autant mieux en prendre le contre-pied. "Nous avons choisi le ton de l'humour et de l'impertinence, sans arrogance. Nous essayons de rire des codes du secteur", confie Angélique Lenain, directrice générale de Sensee, dans les colonnes du Figaro. "On n'a pas eu à payer Johnny, Antoine ou Sharon. Notre patron n'a même pas demandé à aller à New York pour tourner la pub. C'est peut-être aussi pour ça qu'on peut vous proposer des lunettes jusqu'à deux fois moins chères", ironise encore la publicité. Pas sûr que les enseignes tournées en dérision apprécient le second degré du message…
Affichage classique d'une part, présence sur les réseaux sociaux d'autre part, cette campagne démarre aujourd'hui, prioritairement déployée à Paris, Lyon, Marseille mais aussi Toulouse, où Sensee doit ouvrir sa quatrième boutique dans les semaines qui viennent. D'ici un à deux ans, l'enseigne devrait également s'installer à Bordeaux, Lille, Nantes ou encore Strasbourg, bref, dans les grandes villes, peut-on lire toujours dans Le Figaro. Le quotidien croit aussi savoir que l'enseigne viserait, à terme, un réseau de 30 à 50 boutiques en France. "On est capable d'ouvrir des magasins un peu partout", avait assuré Marc Simoncini à la même époque l'an dernier. Du bluff, commentaient alors certains, peut-être pour conjurer leur inquiétude de voir Sensee accéder au rang d'enseigne vraiment nationale. À en croire les perspectives de développements annoncées aujourd'hui, on dirait bien que ce n'était pas une promesse en l'air...

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