Sans président après l'annonce du départ de Christian Roméas, le Synope reste cependant opérationnel et réagit à la publication, hier, d'un rapport de la Cour des Comptes favorable aux réseaux de soins.

Il l'a annoncé hier, par voie de communiqué : Christian Roméas, membre fondateur du Synope en 2004 dont il assume la présidence depuis 10 ans, se retire. Démissionnaire, il quitte la direction du syndicat mais aussi la tête de son entreprise : "J’ai cédé mon entreprise à ma fille aînée et ne suis donc plus opticien 'terrain'. Si ce statut n’est pas indispensable pour présider une organisation syndicale, il n’en est pas moins utile à mon sens". L'annonce de cette démission ne fait pas état de celui, ou celle, qui succédera à M. Roméas. Pour l'heure, donc, la présidence du syndicat est vacante. Un syndicat qui, malgré tout, continue de fonctionner en réagissant, hier également, au rapport de la Cour des Comptes* qui réitère son soutien au développement des réseaux : "le Synope tient à rappeler qu’alors que les parlementaires attendent depuis deux ans le rapport devant dresser le bilan du développement des réseaux (un rapport qui est une obligation légale inscrite dans la loi Le Roux_ndlr) , et leurs conséquences pour les patients, comme pour les professionnels de santé, rien ne permet aujourd’hui de promouvoir de tels systèmes, qui sont loin d’avoir prouvé leur efficience. Au contraire, de nombreux dysfonctionnements se sont faits jour, et conduisent à de réelles inégalités entre les assurés. De nombreux français ont effectivement vu leur niveau de remboursement diminuer", fait valoir le Synope. Opposé à l'idée d'un éventuel désengagement de l’assurance maladie obligatoire sur les dépenses d'optique, préconisé par ailleurs par la Cour des comptes, le syndicat se dit convaincu de "la nécessité d’introduire un encadrement plus strict des réseaux, qui doit garantir effectivement de faciliter l’accès à l’équipement tout en respectant la liberté de choix des patients que ce soit de leur opticien, de leur équipement ou encore de leur reste à charge".

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