LIVO, l'association de verriers, dévoile son "plan d’action" pour contribuer à ce qu'elle appelle la "normalisation des pratiques de référencement apparues parmi les OCAM".

Comme annoncé il y a plusieurs semaines, Les Industriels du Verre Ophtalmique (LIVO)* réagissent donc "au développement de nouvelles pratiques de référencement par les gestionnaires de réseaux d’optique au bénéfice des OCAM". Comment ? À travers ce que l'association appelle un "plan d'action" à double détente : "la ‘normalisation’ des pratiques de référencement des verriers, d’une part, et l’établissement de standards pour l’intégration des offres de verres par les gestionnaires de réseaux d’optique, d’autre part".
Concrètement, cette double perspective appelle deux types de démarches menées en parallèle. D'un côté, "s’agissant des pratiques de référencement des verriers mises en œuvre par certaines sociétés gestionnaires de réseaux et tendant à restreindre le nombre de verriers autorisés à fournir les opticiens du réseau", LIVO a entamé une démarche auprès de l’Autorité de la Concurrence le 18 décembre dernier. En clair, LIVO a déposé une saisine comme le lui permet son statut associatif. D'autre part, s'agissant des problématiques d’intégration des offres de verres, LIVO déclare avoir "ouvert le dialogue avec les majors des OCAM afin de formuler des propositions constructives et de contribuer à l’établissement de standards au sein de la branche".

* Novacel, Optiswiss, Rodenstock, Shamir, les fondateurs de l'association, auxquels viennent s'ajouter trois membres : Méga Optic, Mont-Royal et Codir.

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