À travers une enquête Ipsos, la Mutualité Française montre que les réseaux d'opticiens agréés sont "largement" plébiscités par des Français qui seraient avant tout préoccupés par le coût des soins en optique.

Avec l'IPSOS, la Mutualité Française, qui rappelons-le fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France (soit près de 500), a réalisé une enquête sur le thème « Les Français et l’optique »* pour cerner les attentes et les opinions des Français sur plusieurs points précis : information sur le remboursement, niveau de remboursement, qualité des prestations et comportements d’achat. Commentant les résultats de cette étude, la Mutualité tire principalement deux enseignements. D'abord, "9 Français sur 10 estiment que les aspects financiers, à savoir le remboursement, le tiers payant, le rapport qualité prix des verres et des montures, et la qualité de l’intervention de l’opticien (sa disponibilité, son écoute et ses conseils), sont importants". Pour mémoire, rappelons que le reste à charge des ménages en optique s'élève en moyenne à 29 % de la dépense facturée. Aussi, avant d’acheter leurs lunettes, 47 % des Français calculent le montant restant à leur charge, 40 % se renseignent auprès de leur complémentaire santé, 37 % comparent les prix et les prestations chez les opticiens et 33 % font établir des devis. Ensuite, la Mutualité Française tient à souligner que "près d’un quart des porteurs de lunettes (21%) ont déjà adhéré à une complémentaire santé parce qu’elle leur permet d’accéder à un réseau d’opticiens agréés où les prix et des engagements de qualité sont négociés avec l’opticien par la complémentaire santé". C'est ce qui lui fait dire que "les réseaux d’opticiens agréés présentent des avantages largement plébiscités par les Français, faisant écho à leurs préoccupations de coût et de qualité". Et la Mutualité d'insister in fine sur l'utilité des réseaux de santé dédiés : "6 Français sur 10 accepteraient d’être orientés par leur complémentaire santé vers des opticiens agréés".

* Cette enquête a été réalisée du 28 mai au 2 juin 2012. Elle s’est effectuée par téléphone auprès d’un échantillon national de 1 000 individus représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas sur les critères de sexe, âge, profession du répondant, région et catégorie d’agglomération.