De plus en plus d’opticiens font un usage professionnel du réseau social aux 34 millions d'utilisateurs français. Dans quels départements sont-ils le plus actifs, c’est ce que nous apprend une étude réalisée par Artur’In, un spécialiste de la communication digitale, notamment auprès des professionnels de l’optique.

La société Artur’In, qui se pose de plus en plus en interlocuteur des opticiens pour exister sur le web, a établi un classement de la performance digitale des professionnels de l'optique en France sur Facebook, en se basant sur des données agrégées et fournies par le réseau social. Les indicateurs privilégiés ? Ils sont de plusieurs ordres : le nombre de pages professionnelles recensées par département, le nombre de pages actives et ce qu’on appelle le « taux d'engagement », à savoir la moyenne des likes et des avis/recommandations générés pour chaque page. À l’heure actuelle, sur près de 12 500 opticiens référencés en France, 5 000 ont investi Facebook en créant une page professionnelle et c’est donc sur ces milliers de comptes que Artur’In s’est penché. Alors qui sont les plus actifs ? Sans surprise, car leur densité sur Paris est importante, les opticiens de la capitale arrivent en tête. On dénombre pour eux 588 pages professionnelles ouvertes sur Facebook. Viennent ensuite les opticiens des Bouches-du-Rhône avec 308 pages Entreprise existantes sur 338 opticiens en activité référencés dans la région. En troisième position, le département du Rhône totalise 253 pages. En queue de peloton, on peut citer la Vendée, « qui avec 87 opticiens présents dans la région, affiche seulement 7 pages Facebook ouvertes dont 3 réellement activées. L'Yonne, les Alpes-de-Haute-Provence, l'Ariège, l'Aveyron, le Jura, les Landes ou encore la Haute-Garonne sont parmi les départements les plus sous-servis avec seulement une page Facebook d'optique référencée dans chacune de ces régions », constate Artur’In.

Cette visibilité quantitative sur Facebook n’est peut-être pas le plus important. Artur’In attire surtout l’attention sur la fréquence de renouvellement des contenus mis en ligne sur le réseau social, gage de notoriété dans le temps long. En clair, sur l’animation réelle des comptes ouverts pas les opticiens. De ce point de vue, « seule 1 page professionnelle sur 2 est exploitée par les opticiens », résume Artur’In. Et de détailler très précisément ses observations : « Même si les opticiens créent leurs pages Facebook, ils peinent à animer leur présence en ligne comme en témoignent les 364 pages professionnelles inactives pour Paris (soit plus de 60 % des pages ouvertes), 188 pour les Bouches-du-Rhône, 142 pour le Rhône, 115 pour l'Hérault et 114 pour les Alpes-Maritimes. En Isère par contre, les opticiens aiment animer leurs pages et 70 % d'entre elles sont en activité. En règle générale, sur l'ensemble des pages existantes analysées, la moitié n'est pas exploitée par les opticiens. »

Le classement dresse enfin un bilan du taux d’engagement généré par chaque page. Et sur ce point encore, la donne n’est plus la même que précédemment : « Si Paris affiche le plus haut score en matière de pages professionnelles ouvertes, ce n'est pourtant pas la région qui engage le plus ses visiteurs affichant une moyenne de 63 likes et de 3 avis/recommandations. En revanche, la seule page d'opticien identifiée pour le département de la Manche affiche un nombre record de 861 likes et 31 avis/recommandations, ayant su se rendre visible, rencontrer son public et fédérer une communauté autour de lui. Ceci est également le cas en Martinique dans le département d'Outre Mer, qui présente une page Facebook unique fédérant 788 likes », énumère la synthèse de l’étude.

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