À travers une "Lettre ouverte aux citoyens" publiée ce jour dans la presse, le verrier entend attirer l’attention sur « l’immobilisme des pouvoirs publics » concernant une prise en charge optimale de ses verres de freination de la myopie infantile. Explications.

C’est une "Lettre ouverte aux citoyens" (reproduite ci-dessous) que l'on peut lire aujourd’hui, mercredi 12 avril, dans les quotidiens Le Figaro, Le Monde et Libération. Une lettre publiée en pleine page dans laquelle Hoya veut faire entendre sa voix sur le sujet, évidemment cher à ses yeux, de la prise en charge de la myopie évolutive. « Depuis mars 2022, la HAS - CNEDiMTS a recommandé une inscription sous nom de marque pour MiYOSMART : un an plus tard elle n’est pas effective et le verre est en attente de son code LPP spécifique (produits et remboursements), explique le verrier à propos du contexte dans lequel s’inscrit cette initiative médiatique inédite. La nomenclature actuelle ne prévoit pas aujourd’hui un code LPP dédié à la freination de la myopie chez l’enfant. Seules des complémentaires santé ont fait l’effort financier de mieux prendre en charge notre dispositif médical, car elles sont convaincues des preuves technologiques et scientifiques pour leurs ayant droits. Nous demandons à obtenir une nouvelle base de remboursement afin de permettre une meilleure prise en charge de notre traitement, qui est le seul verre de freination reconnu par la HAS », fait valoir Hoya qui indique que, pour l’heure, la Sécurité sociale ne prend en charge que… 3 centimes.

« L’inaction est très problématique », s’agace encore le verrier, inquiet de constater « des renoncements à cette solution (MiYOSMART). Or la prise en charge économique ne doit pas être un frein pour le soin et la prévention. Chaque dioptrie compte et augmente de 67 % le risque de pathologies oculaires sévères, pouvant aller, à terme, jusqu’à la cécité », s'alarme-t-il, en référence à des pathologies graves possiblement induites par les myopes fortes. Au-delà d’une meilleure prise en charge tarifaire de son verre maison, Hoya entend aussi attirer l’attention sur ce que le verrier appelle « la confusion » : « Il nous faut clarifier la prise en charge économique de MiYOSMART et alerter sur les conséquences de sa substitution illégitime par des verres présentant des allégations de freination non corroborées par des études cliniques publiées, au détriment de la vision et de l’évolution de la myopie des enfants. » Si ce n’est pas la première fois qu’Hoya met en avant la caution scientifique spécifique dont bénéficient ses verres, c’est la première fois en revanche que le verrier porte ainsi l’offensive sur le terrain médiatique...

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