Au coeur de la stratégie de l’enseigne depuis 2007, le site de Beaune, à la fois outil de production et plateforme logistique, monte encore en puissance. De nouveaux investissements vont lui permettre de doubler sa capacité de production.

Année après année, le site Atol de Beaune, en région Bourgogne-Franche-Comté, fait l’objet de toujours plus d'investissements. Tant et si bien qu’il est plus que jamais au coeur de la stratégie de l’enseigne coopérative. En 2023, rappelons-le, ce sont plus d’un million de commandes qui ont été traitées et plus de 3 millions d’articles qui ont été expédiés de ce site de 4 000 m2 qui est à la fois outil de production et plateforme logistique. Après avoir injecté, en 2022, 300 000 euros dans un nouvel appareil de contrôle de préparation des verres et pour une machine destinée à la taille des verres "basés" (pour les lunettes à usage sportif), Atol annonce avoir fait l’acquisition de deux machines de taillage.

« En prenant en compte l’installation, la formation, l’adaptation des solutions informatiques et de l’ensemble des fonctions supports, pour ces deux machines ultra-modernes venues tout droit d’Italie, le coût global flirte avec les un million d’euros. Avec cet investissement, l’activité du taillage de verres au sein de l’atelier de montage va passer un cap tout en enclenchant un cercle vertueux », fait valoir la direction du réseau. Pourquoi vertueux ?  Si, auparavant, 0,8 litre d’eau était nécessaire pour le taillage de deux verres, donc un équipement, avec les anciennes machines, la découpe actuelle, désormais réalisée à sec par le biais d’outils coupants, est moins gourmande en eau. Sur une année complète, c’est ainsi l’équivalent de 80 m3 qui seront économisés, calcule Atol, tandis que le substrat issu des différentes manipulations sera récupéré dans un bac comme déchet industriel et valorisé.

Sylvain Conry, directeur des opérations techniques chez Atol et responsable du site beaunois, complète : « Les machines qui étaient en place jusqu’à début mars, de type meuleuses, étaient consommatrices en eau même si elles fonctionnaient en circuit fermé. Avec la ME641, au-delà de réduire notre consommation, cela nous offre des options de personnalisation beaucoup plus étendues comme le polissage ». Au global, la capacité de production et de montage pourra donc être doublée si nécessaire dans les prochains mois, comparée à l’année 2023. Ce dont se réjouit Éric Plat, le PDG de la coopérative : « Ce nouvel investissement doit nous allouer un gain de productivité, ce qui ne doit pas être un tabou dans le secteur industriel, et aider les points de vente du réseau à se développer. »

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