50 000 euros, c’est la somme dont la start-up Vite vu Bien vu, lancée par quatre opticiens, a besoin pour développer un projet qui entend promouvoir les équipements prémontrés conciliant « qualité et accessibilité ». 

Ils sont quatre associés, tous opticiens ou opticiennes : Cyrille Collignon, Chloé Vizerie, Sandrine Balducelli et Charles Leboeuf. C’est ce dernier qui a eu l’idée de Vite vu Bien vu, start-up qu’il dirige depuis son lancement en juin 2017. Au coeur du projet ? Proposer des « lunettes prémontées de qualité » à moins de 40 euros. « Vite vu Bien vu redéfinit ce produit et son mode de distribution », écrit le fondateur sur le site de la marque, qui est notamment disponible hors du circuit des opticiens, dans des librairies, enseignes de mobilier ou encore pharmacies. Présentés à un tarif unique - 39 euros -, une dizaine de modèles, dans une correction de +1 à +3 dioptries et bénéficiant de divers traitements, ont été conçus à ce jour dans « une démarche de développement durable », font valoir les initiateurs du projet. « Nous pensons que les entreprises touchant à des éléments aussi sensibles que la faim, le médical, le paramédical et l’éducation ont une véritable responsabilité morale », défend Chloé Vizerie, pour résumer l’état d’esprit de la jeune entreprise qui se dit « particulièrement sélective sur le choix de ses partenaires ». Si la conception et le montage sont effectuées en France - le montage étant sous-traité auprès d’Établissements et services d’aide par le travail (ESAT) et d’Entreprises Adaptées (EA) et réalisé par des personnes handicapées -, la production, elle, est localisée en Asie. Là-bas aussi « les conditions de travail des sous-traitants sont inspectées à la loupe », assurent les promoteurs de ce projet qui vient d’entrer dans une nouvelle phase. Après avoir levé avec succès ses premiers fonds sur Ulule afin d’amorcer le projet, Vite vu Bien vu a mis en place une nouvelle campagne, sur My Options cette fois, une plateforme de financement participatif dédiée aux entreprises en devenir. L’objectif est d’atteindre 50 000 euros d’ici un mois et demi. À l’heure où nous écrivons, les animateurs de Vite vu Bien vu ont collecté 4 % de cette somme, les financeurs séduits par le projet ayant versé 2 260 euros.

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