Depuis janvier, la société italienne a pris une nouvelle raison sociale. Désormais « entreprise solidaire d’utilité sociale », un statut introduit en Italie il y a quelques années, elle entend concrètement avoir un impact social et environnemental positif.

Placer le social et l’environnemental au coeur de la culture d'entreprise, c’est, pour résumer, la raison d’être du statut d’« entreprise solidaire d’utilité sociale », introduit dans le dispositif législatif italien en 2015. En janvier, suite à un acte notarié et au terme de démarches qui ont duré huit mois, Vanni Eyewear est donc devenu officiellement Vanni Srl « Società Benefit ». Forte de cette nouvelle dénomination d’entreprise solidaire d’utilité sociale, la société née à Turin il y a trente ans et connue pour ses deux marques - Vanni et Dérapage - entend activement poursuivre des objectif propres à satisfaire l’intérêt général. Président de Vanni (et par ailleurs à la tête du Mido, rappelons-le), Giovanni Vitaloni explique le pourquoi de cette évolution : « Pour nous, la pandémie a constitué un moment pour redéfinir et repenser l’entreprise. Nous ne voulions pas laisser passer ce moment sans en faire quelque chose. De là est née l’urgence d’apporter par nos activités un changement à moyen et long terme sur l’impact social et environnemental que nous produisons, défis que nous nous sommes fixés pour les dix prochaines années. Il ne s’agit pas d’un maquillage de surface, mais bien d’un engagement profond à prendre des responsabilités précises ».

Alessandra Girardi, copropriétaire de Vanni, complète : « A partir d’aujourd’hui, guidée par les nouveaux objectifs définis dans le statut, Vanni donnera vie à un plan d’action qui créera de multiples domaines de travail qui seront développés par des actions concrètes pour une amélioration progressive et un effort constant vers nos objectifs. Être durable aujourd’hui signifie gérer, avec attention et soin, tous les impacts sociaux (sur le travail) et environnementaux (sur la nature) de l’entreprise et encourager la diffusion de pratiques positives et responsables. » Plus précisément, Vanni va devoir articuler ensemble quatre axes, qui sont dorénavant spécifiés statutairement : d’abord continuer à proposer des produits et des services de qualité sur le marché ; ensuite réduire l’impact environnemental du produit en contribuant à un développement durable ; s’engager, par ailleurs, dans l’amélioration des conditions de travail en plaçant l’homme au centre des préoccupations ; et enfin, contribuer à un résultat économique positif en agissant sur son territoire… Bref, c’est toute une culture d’entreprise qui va se mettre en place chez Vanni qui, rappelons-le, est distribuée dans plus de 40 pays dont la France.

L'info en + : En France aussi il existe un agrément « Entreprise solidaire d’utilité sociale » dit « agrément ESUS ». Il s’inscrit dans le cadre de la loi relative à l’économie sociale et solidaire de 2014 ayant pour objectif de créer un écosystème favorable au développement des entreprises de l'économie sociale et solidaire.

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