À travers son agrément maison "Point Expert Basse Vision" mais aussi via les Centres gratuits d’orientation pour les personnes malvoyantes (Cecom), l’enseigne se veut durablement engagée sur un domaine qui nécessite compétences techniques et psychologiques.

Segment de marché sous-estimé et sous-exploité - ceci expliquant d’ailleurs cela -, la basse vision fait face à un manque global d’interlocuteurs. Selon les dernières études disponibles, quelque 2 millions de personnes seraient concernées actuellement en France par la malvoyance. Un chiffre qui devrait doubler d’ici 2050, d’après les projections de l’ONU. Dans la perspective de la Journée nationale de la malvoyance, qui se tiendra le 4 octobre prochain, Optic 2000 rappelle son engagement sur ce terrain. Historiquement investie sur le sujet de la basse vision, l’enseigne voit chaque année 15 de ses magasins décrocher le précieux agrément « Point Expert Basse Vision ». Aujourd’hui, ils sont 221 points de vente exactement à pouvoir s’en prévaloir sur tout le territoire. Ce précieux sésame, rappelons-le, a vu le jour en 2009. « Pour obtenir l’agrément il faut répondre à un cahier des charges strict : une formation basse vision d’au moins un opticien par magasin, l’agencement spécifique du magasin comprenant notamment une salle isolée pour la basse vision et la mise à disposition d’une gamme de produits adéquates. L’agrément est validé, ou non, lors d’un audit réalisé par un membre du comité d’experts », contextualise la coopérative. « Avec le vieillissement de la population, il est important que notre approche du rôle de l’opticien évolue. Nos clients ont de nouveaux besoins visuels, nous devons y répondre au mieux. C’est pourquoi j’ai décidé de me spécialiser dans la basse vision. Optic 2000 propose une formation, en continue, qui permet d’apprendre comment accompagner les personnes malvoyantes, techniquement et psychologiquement, pour les aider à récupérer une certaine autonomie au quotidien grâce à des aides visuelles adaptées. C’est aussi pour moi l’opportunité de m’affirmer dans un domaine plus technique, notamment auprès des prescripteurs », témoigne Franck Marullaz, un opticien maison qui exerce dans l’Essonne.

Outre cet agrément "Point Expert Basse Vision", Optic 2000 est par par ailleurs à l’origine, rappelons-le, des CECOM, acronyme qui désigne les centres gratuits d’orientation pour les personnes malvoyantes. Ils ont été créés à l’initiative de l’enseigne en 2010, pour aider les déficients visuels à maintenir leur autonomie et améliorer leur qualité de vie au quotidien. « Les personnes déficientes visuelles sont reçues gratuitement sur rendez-vous, pendant 1 h 30 », rappelle l’enseigne. Depuis que ces structures ont vu le jour, ce sont plus de 5 000 personnes malvoyantes qui ont été accueillies dans l’un ou l’autre des  trois centres CECOM, à Paris, Lille et Besançon. Le déjà cité Franck Marullaz effectue des vacations dans le CECOM parisien : « Il n’est pas rare d’accueillir des patients inquiets, émotifs mais la plupart d’entre eux repartent avec le sourire et rassurés, après leurs échanges avec les professionnels de santé », confie l’opticien. Sur place, le parcours suit deux étapes : le patient est d’abord reçu par un orthoptiste spécialisé pour un premier échange et, dans un second temps, il est pris en charge par un opticien spécialisé en basse vision pour tester des aides optiques. Il est, également, informé sur le parcours de soin et orienté, le cas échéant, vers d’autres professionnels (orthoptiste, ergothérapeute, psychomotricien…). Il reçoit également des conseils sur les structures médico-sociales et les relais associatifs locaux qui peuvent l’accompagner. Transmise à l’ophtalmologiste, une synthèse écrite est commentée est remise à la personne malvoyante à l’issue de chaque rendez-vous.

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