La réponse à cette question se trouve en effet dans le dernier baromètre Gallileo, le 8ème du genre, conduit chaque année pour le compte du verrier afin d'« évaluer objectivement la pertinence du modèle de partenariat proposé aux opticiens ». 

Le modèle partenarial « Opticien Engagé » promu par Essilor France depuis des années conforte-t-il la rentabilité des magasins concernés au fil du temps ? Oui, répond Gallileo Business Consulting, qui vient de rendre sa copie pour la 8ème année, dans le cadre d’un baromètre conduit pour Essilor France. Il s’agit, rappelle le verrier, d’ « une analyse de la performance économique de plus de 1 300 points de vente. L’objectif est de mesurer et comparer la santé économique des magasins en fonction de l’existence ou non d’un partenariat avec le verrier français ». Quelle est la méthodologie ? L’évaluation se base sur les comptes de résultats de 1 366 magasins (représentant 924 millions d’euros de CA HT), répartis en deux échantillons de structure similaire en termes de taille et profil de magasins, mais qui diffèrent donc dans leur politique d’achat verres. Le cabinet d’études compare l’évolution du chiffre d’affaires et de la marge brute sur la période 2007-2018. Dans le détail, en matière d’évolution du chiffre d’affaires des magasins, le verrier met en avant ce premier résultat : « En cumulé, sur la période 2007-2018, on observe un écart de 24,1 points (+18,9 % entre 2007 et 2018 pour l’échantillon 'partenaires Essilor ' et -5,2 % pour le groupe témoin) représentant un différentiel de chiffre d’affaires additionnel de 165 341 euros sur la période en faveur des opticiens partenaires d’Essilor France ».

Pour ce qui concerne l’évolution de la marge brute des magasins, le constat met également en lumière une meilleure dynamique des opticiens travaillant avec Essilor : toujours sur la même période, « l’écart de l’évolution de la marge brute entre les deux groupes de magasins est porté à 22,4 points au bénéfice des opticiens partenaires d’Essilor France (+ 19,8 % vs - 2,6 %) », résume-t-on chez le verrier. Lena Henry, la directrice générale d’Essilor France, voit dans ces données - qui couvrent plus de 10 % du parc des magasins de l’Hexagone - la pertinence du modèle économique mis en place par le verrier : « Dans un marché exigeant, plus que jamais, notre premier enjeu est d’apporter les bonnes solutions à nos partenaires pour soutenir leur développement et la rentabilité de leurs affaires. Le baromètre Gallileo nous conforte dans nos choix et nous montre que nous activons les bons leviers pour nos clients. En 2020, dans le cadre du dispositif ‘Opticien Engagé’, nous irons encore plus loin pour renforcer cette approche partenariale inédite avec deux objectifs prioritaires : enrichir l’expérience-client en magasin et rendre visible toute l’expertise de nos partenaires auprès de leurs clients. »

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