Deux acteurs du secteur ont été sélectionnés pour participer à la Grande Exposition du Fabriqué en France qui s’est tenue à l’Élysée ces derniers jours. L’occasion pour le syndicat des fabricants et industriels de rappeler le dynamisme de la filière tricolore.

Beaucoup de prétendants mais peu d’élus… tous domaines confondus, 1 750 dossiers de candidature ont été présentés en vue de participer à la Grande Exposition du Fabriqué en France. À l’arrivée, seuls 120 produits, et donc autant de sociétés, ont été retenus pour être mis à l’honneur durant cette manifestation, le temps d’un week-end, organisée au Palais de l’Élysée et pensée comme une véritable vitrine du savoir-faire hexagonal. Comme nous vous l’annoncions avant la tenue de l’événement, deux entreprises ont représenté la filière en général et leurs départements respectifs en particulier : Thierry SA, situé dans le Jura, avec ses montures et Essilor, basé dans le Val de Marne, pour ses verres. Accueillir 10 000 invités dans ce cadre si particulier et ô combien prestigieux a constitué un « défi logistique », a confié à notre confrère L’Usine nouvelle un conseiller en poste à l’Élysée : visiblement, « la transformation du Palais en musée s’est faite en un temps record ».

Dans ce contexte inédit, le Groupement des Industriels et Fabricants de l’Optique (GIFO) se félicite qu’à travers cet événement « la France continue de faire rayonner son savoir-faire ». Et l’organisation professionnelle de profiter de cette occasion privilégiée pour rappeler, dans une infographie synthétique (ci-dessous), le dynamisme du secteur qui compte « près de 50 sites de fabrication en France, d’où sortent plus de 11,8 millions de verres et 2,5 millions de montures chaque année, faisant de la France le 4ème exportateur mondial », derrière la Chine, l’Italie et le Japon. Et d’indiquer également que cette filière emploie 10 000 personnes. Des chiffres que bien des opticiens, de plus en plus attachés semble-t-il à promouvoir des produits authentiquement fabriqués sur le territoire, ne manqueront pas de relayer auprès d’une clientèle apparemment soucieuse de consommer toujours plus "local". 

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