Placé en redressement judiciaire à sa demande, le lunetier jurassien, dont les dettes ont été gelées, travaille à sortir de ses difficultés financières.

Sur demande de l’entreprise elle-même, le tribunal de commerce de Lons-le-Saunier a acté en début de semaine le placement en redressement judiciaire de L’Amy, a-t-on appris par nos confrères de la presse régionale. À travers cette procédure, le lunetier jurassien se donne un peu d’air pour dépasser ses difficultés financières. Dans un entretien accordé au quotidien local Le Progrès, Dominique Alba, le PDG, a expliqué avoir sollicité de sa propre initiative la mise en redressement judiciaire, de sorte à « geler les dettes » et à disposer de « temps pour travailler en profondeur et sereinement pour trouver des solutions ». Quid des quelque 120 salariés que compte l’entreprise ? Pour le moment, ils sont rémunérés par l’A.G.S, l’organisme de garantie des salaires.
Pendant cette période, L’Amy oeuvre donc à sortir par le haut de cette mauvaise passe, sous l’oeil d’un administrateur judiciaire désigné par le tribunal pour observer l’évolution de la situation dans les semaines à venir. Pour expliquer ses difficultés, L’Amy évoque les conséquences en chaîne du mouvement des gilets jaunes, des grèves liées à la réforme des retraites, de la mise en place chaotique de la loi 100 % Santé mais aussi la perte de la licence Kenzo. À quoi s’est ajouté, pour ne rien arranger, l’éclatement de la crise sanitaire… « Deux possibilités : soit on attendait les prochaines semaines, soit on anticipait pour les prochains mois... Pour le semestre à venir, c’est bon, pour l’après non ; le redressement judiciaire va nous permettre d’y voir plus clair », a déclaré M. Alba à nos confrères de France 3 Bourgogne-Franche Comté.

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