À quelques jours de célébrer ses trente ans d’existence, Novacel a reçu la visite d’Arnaud Montebourg. Ardent partisan de la réindustrialisation en France et administrateur du label OFG, l’ancien ministre a vanté le modèle Novacel à tous points de vue : technologique, territorial, humain. Notre rédaction était sur place.

S’il y a quelqu’un qui défend depuis longtemps la réindustrialisation tricolore, jusqu’à en faire sa marque de fabrique quand il était engagé en politique, c’est bien lui : Arnaud Montebourg. Devenu entrepreneur, l’ex-ministre de l'Économie sous François Hollande a honoré Novacel de sa présence, mardi 26 mars, à l’occasion de ses trente ans d’existence (que le verrier fêtera le 1er avril prochain exactement). C’est en effet en 1994 que Roger Düning a installé ici, à Château-Thierry, dans l’Aisne, ce qui allait devenir, trois décennies plus tard, un fleuron industriel régional, national et même européen. Se revendiquant désormais premier fabricant d’Europe dans son domaine avec quelque 9 millions de verres produits en 2023, affichant un chiffre d’affaires de 164 millions d’euros et comptant 5 000 clients opticiens français actifs, Novacel est un important employeur de la région. Pas moins de 640 personnes travaillent sur ce site industriel de 15 000 m2 ; un ancrage territorial largement salué par Arnaud Montebourg car il fait de Novacel un acteur-clé en termes d’emplois.

L’entreprise peut se targuer d’être doublement certifiée Origine France Garantie mais également Service France Garanti. Il faut savoir que 100 % des verres de prescription du verrier sortent de cette usine. Aux yeux d’Arnaud Montebourg, le label OFG est le seul à prouver la nature authentiquement hexagonale des produits, fournissant ainsi aux consommateurs un point de repère fiable. Guidé par le président-fondateur Roger Düning et par Jenkiz Saillet, le directeur général, Arnaud Montebourg s’est montré attentif au processus de fabrication des verres, découvrant avec intérêt l’appareil productif maison, régulièrement modernisé pour davantage de productivité. Prenant la parole pour conclure sa visite, celui dont on connait la faconde voit en Novacel un modèle évident de réussite industrielle à la française : c’est « un exemple à suivre », s’est-il félicité. Roger Düning, lui, se réjouit de la longévité de son « entreprise qui est saine, sans aucune dette, et à taille humaine dans laquelle tous les collaborateurs sont impliqués ».

Ci-dessus : Arnaud Montebourg, Jenkiz Saillet (DG Novacel) et Roger Düning (président-fondateur de Novacel)

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