Promoteur des échanges de données informatisées (EDI) dans le secteur de l’optique, la plateforme Eyes-Road fête ses 20 ans. Très utilisée par les opticiens et les industriels, elle n’en continue pas moins de défendre le bénéfice commun de l’EDI pour tous les acteurs de la filière.

2002-2022 : un coup d’oeil dans le rétroviseur permet de voir tout le chemin parcouru en vingt ans par la plateforme Eyes-Road qui est, statutairement parlant rappelons-le, un Groupement Européen d’Intérêt Economique (GEIE). Année après année, elle n’a eu de cesse de promouvoir les échanges de données informatisées (EDI) auprès de tous les acteurs du secteur, gagnant en fiabilité, en audience et en puissance auprès des industriels comme des opticiens. Secrétaire général historique du GEIE et toujours aux manettes, Philippe Cellier aime à dire que son « travail d’évangélisation » et celui des gouvernances successives* ont largement porté leurs fruits. Chiffres à l’appui, qu’il fait valoir non sans fierté : aujourd’hui, Eyes-Road compte près de 300 adhérents industriels (verriers, lunetiers, labos de contactologie…) et plus de 16 000 opticiens sont connectés à la plateforme, dont 14 000 en France.

« Au fil des années, nous avons su amener toujours plus d’utilisateurs à l’EDI pour un bénéfice et un intérêt commun », a déclaré M. Cellier lors d’une conférence de presse-anniversaire le 25 octobre, pile le jour de naissance de la plateforme. Désormais les commandes électroniques se chiffrent en millions chaque année. Par exemple, sur les douze derniers mois (entre octobre 2021 et septembre 2022), ce sont quelque 11 millions de commandes qui ont été traitées par Eyes-Road. Et la plateforme de faire tout ce qu’il faut pour optimiser son organisation. « La normalisation de l’EDI dans le secteur de l’optique est désormais mature. Toute la profession est donc en situation d’utiliser quotidiennement les différentes normes dans les échanges de flux opérationnels », se félicite le porte-voix d’Eyes-Road, qui évoque dans le même temps « l’indispensable évolution organisationnelle et opérationnelle » de la plateforme à l’heure du tout-numérique. Sans entrer ici dans les détails, retenons que trois audits importants ont été effectués en 2022 pour, notamment, valider la conformité RGPD des données échangées sur la plateforme mais aussi vérifier et mesurer la qualité de l’environnement technique d’Eyes-Road dans le contexte de la cybersécurité…

Si la plateforme rencontre un succès d’audience croissant, ses animateurs, Philippe Cellier en tête au quotidien, continuent de mettre en place des initiatives qui visent à toujours plus de pédagogie auprès des industriels et des opticiens. Pour les uns et les autres, la plateforme a par exemple mis en ligne une série de tutoriels qui permettent aux utilisateurs de « gagner en efficacité et autonomie dans l’accès et dans la diffusion de catalogues. » On peut également rappeler la création il y a un an de son Abécédaire maison. On pourrait aussi mentionner la présence active du GEIE sur les réseaux sociaux que la profession apprécie visiblement. 5 200 abonnés et followers jettent régulièrement un oeil sur l’actu de la plateforme... Bref, au long de ces deux dernières décennies, Eyes-Road a eu un rôle d’accélérateur du déploiement de l’EDI dans l’optique. Et la plateforme entend bien, demain, conforter sa situation centrale dans les relations entre fournisseurs et vendeurs. « Rendez-vous dans vingt ans ! » lance M. Cellier, car Eyes-Road se verrait bien quadra…



* Le 8 juin 2022, à l’occasion de son Assemblée Générale, les membres du GEIE ont renouvelé une partie du Conseil de Surveillance avec l’arrivée d’Arnaud Devilder, directeur France de Marchon Eyewear, et Thierry Loubet, DG adjoint d’Ophtalmic Compagnie. À l’issue de cette même AG, les membres du Conseil de Surveillance ont élu pour une durée de trois ans leur nouveau bureau, maintenant composé de : Ludovic Tassy (directeur des systèmes d’information d’Alain Afflelou Franchiseur), président du Conseil de Surveillance, Stéphane Hillairet (dirigeant du Groupe Reflex), vice-président du Conseil de Surveillance, Alexandre Rivallain (directeur back office de la CDO) gérant du GEIE Eyes-Road et Philippe Cellier en tant que secrétaire général.

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