Maher Kassab
Le premier emploi idéal selon les étudiants en optique
- jeudi, 16 janvier 2025
Depuis six ans maintenant, Gallileo réalise son "Baromètre 1er emploi" auprès des étudiants en optique. En novembre 2024, une enquête en ligne a ainsi été menée auprès de 362 étudiants en optique issus de différents cursus et établissements, répartis sur toute la France. Cet échantillon rassemble près de 2/3 de répondants en BTS et plus d’1/4 de répondants en Licence/Bachelor, mais aussi d’autres cursus (Bac pro, DU, Master Optique...). Il compte ¾ d’étudiants en alternance. Les résultats de cette nouvelle édition du baromètre confirment les tendances observées lors des précédentes vagues.
Notons d’abord que les étudiants en optique aspirent toujours à prolonger leurs études et compléter leur BTS par des formations complémentaires en santé visuelle. L’obtention du BTS est perçue comme une première étape dans le parcours de formation de l’opticien : près de 3 étudiants en BTS sur 4 veulent approfondir leurs connaissances via une formation complémentaire, pour renforcer leur orientation de « professionnel de la santé visuelle ». C’est le premier projet envisagé par les étudiants en BTS, avant même celui de rejoindre un magasin (cité par 29 % des étudiants en BTS). Ce phénomène contribue mécaniquement à la pénurie des nouveaux entrants sur le marché du travail, et explique également que les diplômés en optique trouvent rapidement un premier emploi, parfois même avant la fin de leur cursus (pour 38 % des étudiants en BTS et pour 46 % des étudiants en licence/bachelor).
S’agissant des attentes des jeunes diplômés pour leur premier emploi, on retrouve là aussi des tendances déjà exprimées dans les précédentes éditions du baromètre : 73 % des répondants manifestent ainsi un fort attrait pour des postes polyvalents, permettant de développer plusieurs compétences. Ils formulent le souhait de pouvoir toucher à toutes les facettes du métier : relation-client, gestion du point de vente, management d’équipe, réalisation d’examens de vue et de montages, adaptations en contacto, etc. En comparaison, les critères liés au point de vente (taille des effectifs, modèles enseigne/indépendant, type de structures juridiques…) sont moins déterminants dans le choix des futurs diplômés. La seule préférence qui se détache vraiment se fait en faveur de l’embauche dans un point de vente avec des effectifs limités (pour 58 % des sondés).
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Solaire non-correcteur : les opticiens font de la résistance et Internet monte en puissance
- jeudi, 17 octobre 2024
Sur le segment du solaire non-correcteur, la concurrence ne manque pas. Enseignes de mode ou de luxe, magasins de sport, boutiques de bord de plage, échoppes sur les marchés, boutiques d’accessoires, pharmacies, grandes surfaces, friperies, vendeurs à la sauvette…, les opticiens doivent faire face à plus de vingt circuits différents sur ce marché spécifique. Et pourtant ce sont bel et bien les points de vente optiques qui continuent de se démarquer : un Français sur deux achètent ses solaires chez un opticien. Le canal optique est donc toujours privilégié. La vente en ligne, de son côté, monte en puissance, avec une progression de 26 % entre 2019 et 2024. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, avec seulement 15 % des acheteurs, les enseignes et magasins de sport n’arrivent que loin derrière ces deux premiers circuits d’achats…
Ces données exclusives sont extraites d’une enquête que nous avons conduite auprès de quelque 6 600 personnes de plus de 18 ans dont 3 000 possèdent au moins une paire solaire non-correctrice. Pourquoi ces deux canaux – le circuit optique d’une part, internet d’autre part – sont-ils à ce point plébiscités par les clients ? S’agissant des opticiens c’est une évidence : ils sont les seuls à apporter des conseils pertinents aux consommateurs et donc, par ricochet, une plus grande satisfaction qu’ailleurs où l’accompagnement est quasi inexistant. Quant au web, porté par la digitalisation de la société post-covid, il constitue une vitrine idéale : les images de solaires présentes sur les réseaux sociaux suscitent toujours plus l’envie des internautes qui convertissent leur achat directement en ligne.
Encore plus intéressant : notre enquête montre que l’achat en ligne se fait d’ailleurs souvent sur un site… d’opticien. Sur les 48 % de Français qui achètent une solaire non-correctrice via le web, 1/3 le fait ainsi sur un site qui appartient à un opticien, prolongement online de son magasin physique. Cette part des ventes en ligne profitant aux opticiens pourrait être plus importante encore à l’avenir. Mais à plusieurs conditions, qu’il faut combiner : l’opticien présent en ligne doit toujours mieux optimiser son référencement pour gagner en visibilité ; il doit aussi communiquer plus activement sur le web afin d’étendre sa zone d’influence et le bouche-à-oreille numérique ; il doit également rajeunir sa clientèle et cibler bien plus les emmétropes parce que ceux-ci, tôt ou tard, deviendront des amétropes, donc de potentiels clients…
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"L’audio est un prolongement naturel de l’optique"
- mercredi, 24 avril 2024
La concurrence sur le marché de l’optique n’ira pas en se réduisant ces prochaines années et de nombreux opticiens cherchent logiquement des relais de croissance.
Non, le prix n’est pas l’alpha et l’oméga de la décision d’achat en optique
- lundi, 12 février 2024
Le sujet du prix est-il l’alpha et l’oméga des attentes du client, « le » critère entre tous dominant ? Je ne crois pas et je vais dire sur quoi je fonde ce point de vue.