Thierry Bour est renouvelé à la présidence du Syndicat national des ophtalmologistes de France (SNOF). C'est le deuxième mandat de cet ophtalmologiste libéral installé à Metz, adhérent de l’organisation depuis 1994 et membre du Bureau depuis 2002.

Le docteur Thierry Bour est donc reconduit à la tête des Ophtalmologistes de France. Il a été confirmé à ce poste à l’unanimité par ses confrères et sera de nouveau secondé par plusieurs vice-présidents. Quatre exactement : le professeure Béatrice Cochener (par ailleurs présidente de l’Académie française d’ophtalmologie), le docteur Xavier Subirana (connu pour son implication dans l’association Optique Solidaire), le docteur Jean-Bernard Rottier (ancien président du SNOF) ainsi que le docteur Barbara Ameline, nouvelle venue, contrairement aux trois autres, dans cette fonction. Le communiqué de l’organisation insiste sur l’esprit de continuité : « Cette réélection montre la volonté du Bureau de s’inscrire dans la continuité des actions menées depuis 2014 avec deux priorités : réajuster les effectifs dans la filière ophtalmologique en développant notamment les stages libéraux pour les internes, et continuer le déploiement des protocoles organisationnels afin de résorber définitivement les délais d’attente pour un rendez-vous, qui sont les plus longs, toutes spécialités confondues ». Si, historiquement, le syndicat a toujours travaillé au rapprochement avec les orthoptistes via la délégation de tâches, la coopération avec les opticiens a pris un nouveau tournant sous le mandat de M. Bour qui « a œuvré au renforcement des liens avec les opticiens au profit du parcours des porteurs de lunettes ou lentilles ». « Au cours de ce nouveau mandat, a déclaré l’intéressé une fois réélu, je m’attacherai à maintenir le maillage territorial des cabinets d’ophtalmologie tout en augmentant leur capacité d’accueil dans l’optique de conserver une qualité de soins optimale pour les Français. Enfin, je souhaite continuer à travailler activement avec les opticiens qui sont des éléments clés à l’équilibre de la filière visuelle ».