Toujours en attente du feu vert de la Commission européenne, la future entité Essilor-Luxottica se cherchera bientôt un directeur général, laisse entendre Hubert Sagnières, l’actuel PDG d’Essilor dans une déclaration au Financial Times.

Qui pilotera la future entité Essilor-Luxottica qui doit voir le jour une fois que toutes les autorités de la concurrence auront donné leur accord ? Telle est la question soulevée par les déclarations, ce week-end, d’Hubert Sagnières (à gauche), l’actuel PDG d’Essilor au Financial Times. Lui n’est pas candidat, en tout cas, car il se juge « trop âgé », à 62 ans, pour prendre les rênes de la nouvelle structure qui pèsera quelque 16 milliards de chiffre d'affaires. À 81 ans, Leonardo Del Vecchio, à la tête de Luxottica, ne briguera pas non plus ce poste. « Nous embaucherons un directeur général professionnel », a annoncé M. Sagnières dans les colonnes du quotidien britannique, sans indiquer de calendrier précis : « Nous avons décidé que sous deux, trois, cinq ans ou six mois nous embaucheront un nouveau CEO ». En attendant la désignation du candidat idéal, et alors qu’à ce stade aucun nom ne circule, le groupe Essilor-Luxottica sera mis sur les rails par le tandem Sagnières-Del Vecchio. Rappelons que le projet de rapprochement entre les deux géants du secteur est pour l’heure toujours examiné par la Commission européenne. Celle-ci devrait se prononcer début mars, croit savoir l’AFP. Dernièrement, fin novembre, l'autorité de la concurrence canadienne a donné, elle, son approbation à cette fusion.

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