À en croire Laurent Ruben, en charge de l’internationalisation de Privé Revaux, la marque américaine fraîchement lancée en France, et distribuée en exclusivité dans le réseau Krys, aurait immédiatement trouvé sa place dans le paysage. Au point de talonner Ray Ban, et ce en seulement deux mois.

Privé Revaux cartonne outre-Atlantique avec deux millions de paires vendues depuis sa création il y a un peu plus d’un an. Et en France ? Même topo, si l’on en croît le Français Laurent Ruben, responsable de l’internationalisation de la marque qui a noué un partenariat d’exclusivité avec l’enseigne Krys. « En l’espace de cinq semaines, on est déjà numéro 2 en termes de solaires, juste derrière Ray Ban », assurait l’intéressé au micro de nos confrères de BFM Business il y a quelques jours. Et d’ajouter, crânement ambitieux : « On espère un jour les détrôner. » S’il n’a pas précisé le nombre d’unités écoulées depuis le lancement de la marque dans l’Hexagone (c’était au Café de l'Homme, dans le 16ème arrondissement de Paris, le 27 septembre dernier), en revanche il explique le succès immédiat ainsi : « Faire des produits de très bonne qualité, qui sont comparables à des modèles à 150, 160, 170 euros, pour moins de 35 euros ». « Du très haut de gamme à un prix défiant toute concurrence », explique-t-il encore.
Rappelons qu’en obtenant l’exclusivité de cette marque qui est « un véritable phénomène aux États-Unis », selon la direction de l’enseigne, Krys entend bien récupérer un marché du solaire qui, depuis des années, « tend à échapper aux opticiens alors même que les lunettes de soleil sont vues comme un dispositif médical par une large majorité de Français. » En effet, un sondage récent réalisé par Odoxa pour Krys montre que les parts de marché des opticiens sur le marché du solaire s'effritent, au profit des enseignes mode : les 18-35 ans ne sont que 48 % à acheter leurs lunettes chez un opticien, contre 67 % pour les Français en général. Or c’est précisément l’un des atouts de Privé Revaux, marque très médiatisée qui sait y faire en marketing viral, que de s’adresser à ce public tant convoité que l'on regroupe sous l'appellation millenials.

Photo : capture d'écran de l'interview de Laurent Ruben sur BFM Business, le 14 novembre, dans l'émission "After Business".

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