Les lunettes d’un opticien-créateur guadeloupéen sur la Croisette

À l’invitation d’une marque de soins capillaires, l’opticien guadeloupéen Richard Trèfle a pu présenter à Cannes les dernières collections de sa marque Bellatrix et même, cerise sur le gâteau, rencontrer le réalisateur Spike Lee…

Il n’y a qu’au Festival de Cannes qu’on peut voir ça : de jeunes marques prometteuses qui font de l’oeil à des personnalités du monde de la mode et des acteurs connus et reconnus. C’est ce que vient de vivre Bellatrix, la marque de lunettes créée en 2015 par Richard Trèfle, un opticien guadeloupéen qui, fort de ses quinze ans d’expérience et d'un apprentissage auprès des Meilleurs Ouvriers de France, est devenu créateur à part entière. Pendant trois jours, du 14 au 16 mai, cette marque en devenir a été invitée par Identik, la marque de soins capillaires pour professionnels de la coiffure, a participé à un événement VIP dans une villa nichée sur les hauteurs de Cannes, et ce dans une ambiance musicale concoctée par Sonia Rolland, l'ex-Miss France 2000.   L’occasion, sur place, de présenter une collection qui comprend notamment des lunettes utilisant du tissu (la wax, qui provient de Pointe-à-Pitre) ou des matières naturelles (fibre de cocotier ou sable des Antilles pris en sandwich entre deux plaques d’acétate).

En marge de la manifestation proprement dire, Richard Trèfle a même eu la chance de monter les marches cannoises et d’assister à la projection du nouveau film de Spike Lee. La suite, c’est l’intéressé qui la raconte dans un message posté sur le compte Facebook de Bellatrix : « Fan incontesté de Spike Lee et de son travail, j'ai eu l'agréable surprise il y a peu de temps de voir qu'il avait liké l'une de mes publications. Animé d'un peu d'audace et sachant qu'il serait à Cannes pendant notre séjour, j'ai tenté ma chance et réalisé trois montures spécialement pour lui. Le destin aidant, nous avons pu assister à la projection de son film et nouer un contact avec son staff. Nous décidons d'aller jusqu'au bout de l'idée et contactons son attaché de presse. Rendez-vous est fixé et il décide de soutenir notre start-up », écrit avec enthousiasme Richard Trèfle. 

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