Dans une tribune, le président du Comité d'Ethique Professionnelle des Opticiens de France commente les échanges vifs qui, hier, ont eu lieu à la radio entre Pascal Perri et Philippe Peyrard. Le débat lui semble avoir manqué de consistance.

Le Comité d'Ethique Professionnelle des Opticiens de France (Cepof) fait les gros yeux. Le débat sur les ondes entre Messieurs Perri et Peyrard, respectivement auteur du livre Rien que pour vos yeux qui enquête sur le secteur de l'optique et le DG délégué d'Atol, suscite la réaction du président de l'institution, Philippe Cotin, qui a pris la plume dans une lettre ouverte. S'il dit vivement regretter "les contrevérités" assénées par M. Perri, il semble tout autant regretté la position de M. Peyrard dans ce débat qui, déplore-t-il, a trop vite tourné à la querelle juridique. Rappelons que durant cet échange sur Europe 1 Philippe Peyrard a en effet déclaré son intention de déposer plainte contre Pascal Perri pour le titre de son livre : "Rien que pour vos yeux" est en effet une marque déposée par… Atol.

Pour Philippe Cotin, ce débat a fait l'impasse sur des sujets qui lui semblent autrement plus importants, qu'il s'agisse des optimisations de facture, du renoncement aux soins ou encore des actions menées par l'association Optique Solidaire notamment en partenariat avec Essilor. À propos du verrier qui fait l'objet d'attaques de M. Perri, Philippe Cotin note dans sa lettre ouverte "qu'en France on n’aime pas l’excellence, on la jalouse et on cherche à la détruire". Toujours selon le président du Cepof, le débat aurait également du se porter sur  "l’importance de la communication dans l’optique" qui, estime-t-il, "dessert plus le métier qu’elle ne le sert".
Seul motif de satisfaction pour M. Cotin dans ce débat : la question de la formation. Sur ce point, il dit avoir "apprécié que tous étaient d’accord avec les principes que nous défendons au CEPOF, c'est-à-dire une formation universitaire LMD avec, au niveau Master, des opticiens-optométristes responsable de magasins".

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