CIO : « L’accès à une optique de qualité doit être encore amélioré »

Méconnu des opticiens, le Conseil Interprofessionnel de l'Optique, fondé en 2007 et réactivé en 2015, se pose plus que jamais en interlocuteur « responsable » des pouvoirs publics. L’instance sollicite aujourd’hui le gouvernement pour réfléchir collectivement à « l’accès à des soins et équipements optiques de qualité ».

Bien qu’il existe depuis dix ans, le Conseil interprofessionnel de l’optique (CIO)* est mal connu des opticiens. Après quelques années d’activité en pointillés, cette instance, dont la vocation est de valoriser la filière optique à tous points de vue, a activement repris du service au printemps 2015. Dans ses rangs, elle compte aujourd’hui le CASOPI (syndicat des Centrales d’achat au service des opticiens indépendants), la FNOF (Fédération nationale des opticiens de France), le SYNOM (syndicat national des centres d’optique mutualistes), le SNOR (Syndicat national des opticiens réunis) ou encore le GIFO (Groupement des industriels et fabricants de l’optique), c’est-à-dire des organisations professionnelles de premier plan. Dans un communiqué reçu hier, le CIO dit vouloir engager des « travaux » de réflexion avec le gouvernement, dans la perspective « de garantir à chacun l’accès à des soins et équipements optiques de qualité ». Un accès qui « doit encore être amélioré », concèdent les membres de l’instance, visiblement volontaristes dans la lutte contre le renoncement aux soins. Sur quelles bases la filière optique souhaite-t-elle ainsi « établir un dialogue constructif » avec le gouvernement ? Suivant le communiqué du CIO, plusieurs questions doivent être abordées : entre autres choses, la nécessaire transparence des garanties proposées par les Ocam, la liberté de choix du professionnel et du produit, l’alignement du taux de TVA sur celui des autres dispositifs médicaux ou encore l’information sur les prestations d’optique médicale, sans oublier le remboursement pour tous les porteurs « sans condition de tiers-payant ». On verra prochainement quelles suites le gouvernement donnera à cette sollicitation.

* À ne pas confondre avec l'autre CIO, le Club Inter-Optiques, également un espace de réflexion entre professionnels de l'optique.

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