Associé à la concertation gouvernementale sur la généralisation prochaine d’un équipement sans reste-à-charge en optique, Carte Blanche Partenaires formule des propositions concrètes pour arriver à cet objectif. Parmi celles-ci, la délivrance systématique d’un double devis, dont l’un intègrerait une offre reste-à-charge zéro. Explications.

Tous les acteurs de la filière visuelle planchent actuellement sur des propositions dans le cadre de la concertation ouverte par le gouvernement sur l’accès à un équipement sans reste-à-charge en optique d'ici à 2022. Carte Blanche ne fait pas exception et présente aujourd’hui trois propositions concrètes qui, selon le réseau de soins, sont de nature à atteindre cet objectif. La plus emblématique est sûrement l’instauration d'un double devis systématique dans l'optique. De quoi s’agit-il précisément ? De distinguer clairement une première offre sans reste-à-charge d’une seconde qui, elle, ne le serait pas. « Pour garantir la prise de connaissance et le droit effectif à une offre sans reste-à-charge, Carte Blanche Partenaires propose la mise en place d'une obligation pour l'opticien de délivrer un double devis  - dont l'un intégrerait une offre sans reste-à-charge- et ainsi permettre aux porteurs de comparer clairement le coût-qualité des équipements et des prestations de conseil qui leur sont fournies ». Dans l’idée de Carte Blanche, ce double devis souhaitable serait tout à fait compatible avec la mise en place - suspendue pour l’instant, rappelons-le - du futur devis normalisé « qui distingue la prestation d'accompagnement et de conseils de la vente de l'équipement lui-même ».

Autre proposition avancée par Carte Blanche : la création d'une instance regroupant l'ensemble des acteurs de la filière visuelle placée sous l'autorité de la ministre de la Santé. Siègeraient dans cette instance ophtalmologistes, fabricants, distributeurs et, bien sûr, réseaux de soins et complémentaires santé. Ainsi réunis, ces représentants de la filière pourraient, toujours selon le voeu de Carte Blanche, « établir un référentiel de bonnes pratiques professionnelles pour les prestations de base et complémentaires ainsi que des critères techniques de qualité communs pour les équipements ». D'autre part, on croit comprendre que ce serait dans ce cadre-là que pourrait voir le jour - et c’est la troisième et dernière orientation formulée par le réseau - une campagne d'information grand public « sur la possibilité pour les porteurs d'accéder à une offre reste-à-charge zéro de qualité ». Sous quelle forme, cette campagne ? Apparemment, elle consisterait en la création d'un visuel clair (après consultation de tous les acteurs réunis dans l’instance précitée) « qui devra être mis en avant chez tous les opticiens ». Telle qu’on la comprend à ce stade, il s’agirait donc d’un affichage obligatoire relevant, en quelque sorte, d’une signalétique pédagogique. 

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