Quel bilan le Silmo tire-t-il de son format itinérant ? Retour sur la version inédite d’un salon qui a été pour la première fois à la rencontre des opticiens. Une expérience à prolonger ?

D’habitude, ce sont les opticiens qui viennent au Silmo parisien. Mais cette année, crise sanitaire oblige, c’est le salon qui, après une première date dans la capitale, s’est déplacé en octobre avec le dispositif baptisé ‘Hors les murs’. Quel bilan tirer de ce format inédit ? « Après les étapes réussies de Paris, Bordeaux et Rennes, l’actualité sanitaire récente n’a finalement pas permis de tenir la dernière date à Lyon », résument les organisateurs. De fait, les trois premières rencontres « ont bien fonctionné », nous a confié hier, jointe par téléphone, Isabel Beuzen, directrice de la communication du Silmo : « Le ‘Hors les murs’ était une offre alternative qui a trouvé son public. Bien des opticiens ont accueilli avec enthousiasme cette initiative, certains visiteurs se sentant même plus à l’aise dans ce cadre en comité restreint », explique-t-elle. Côté chiffres, précisons que 75 exposants ont participé aux manifestations et que 2 000 visiteurs ont fait le déplacement. La direction du Silmo fait en revanche l’impasse sur Lyon, et pour cause : l’aggravation de l’épidémie dans la métropole lyonnaise, qui a basculé en zone d’alerte maximale, rendait impossible la tenue de la date du 26 octobre… « Cette annulation est regrettable mais nous y sommes contraints par le contexte, déplore Isabel Beuzen. D’autant plus regrettable que cette étape s’annonçait prometteuse avec beaucoup d’inscriptions ».

Présente sur les trois dates, à Paris, Bordeaux et Rennes, la rédaction a pu prendre le pouls sur place. Nous avons pu constater qu’il y avait des périodes d’affluence, les opticiens arrivant par vagues plutôt que par flux continu. En tout cas, côté exposants comme visiteurs, on a salué la volonté du Silmo de créer une dynamique professionnelle en cette période mouvementée. Et justement une question se pose déjà : cette expérience de l’itinérance, jugée globalement concluante, pourrait-elle à l'avenir se prolonger d’une façon ou d’une autre, en France ou à l’étranger ? « Rien n’est exclu », répond Isabel Beuzen, sans en dire plus. Dans un communiqué, la direction laisse entendre à ce stade que divers projets sont à l’étude : « Fort de cette première expérience ‘Hors les murs’ en France, le Silmo va étendre ses propositions d’événements et d’espaces de valorisation vers d’autres marchés, ajoutant ainsi une nouvelle offre à la Silmo Family. » À suivre, donc.

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