Adossés à un institut, les opticiens Experts en Santé Visuelle, un réseau de la centrale Groupe All, se sont penchés sur le ressenti des actifs : comment estiment-ils l’impact de leur activité professionnelle sur leurs yeux ? Et qu’attendent-ils de leurs employeurs en matière de bien-être visuel ?

Yeux qui tirent, picotements, sécheresse oculaire… 7 Français sur 10 déclarent ressentir une fatigue visuelle à la fin de leur journée de travail, apprend-on dans le baromètre 2019 que les 450 opticiens Experts en Santé Visuelle (ESV), un label du Groupe All, ont mené en partenariat avec l’institut QualiQuanti*. Plus d’un quart des sondés (27 % exactement) indique même souffrir « souvent » de ces troubles visuels qui sont liés, on s’en doute, à l’usage de plus en plus intensif des outils digitaux dans l’univers professionnel. Face à ces différents troubles, les actifs s’interrogent donc logiquement sur l’impact de leur travail sur leur vue : 71 % des répondants se déclarent ainsi « préoccupés ». D’où leurs attentes grandissantes envers leurs entreprises : 3 actifs sur 5 seraient intéressés par un contrôle visuel gratuit régulier dispensé sur le lieu de travail. Au-delà de cet aspect prévention, ils souhaiteraient des mesures concrètes concernant la filtration de la lumière bleue sur les écrans ou encore l’éclairage au niveau des postes de travail. « Un remboursement plus ‘généreux’ des équipements spécifiques pour écrans par le biais de la mutuelle d’entreprise est également une solution proposée par les répondants », indique encore cette étude.

« Avec le développement exponentiel des nouvelles technologies, le temps passé devant les écrans ne fait qu’augmenter, au domicile comme au travail. Indépendamment des effets néfastes de la lumière bleue, dont les Français ont de plus en plus conscience, cette utilisation prolongée des écrans n’est pas sans conséquences sur leur vue. C’est ce qu’on appelle le ‘syndrome de déficience numérique’. Les opticiens Experts en Santé Visuelle sont formés pour la prise en charge globale de ce syndrome. C’est notre rôle de prendre en compte ces nouveaux usages et de proposer à nos clients des équipements répondant au mieux à leurs besoins de protection, selon leur mode de vie », commente Stéphanie Dangre, présidente du Groupe All. Et de préciser que dès 2020, une formation spécifique à la prise en charge de ce syndrome sera proposée aux opticiens ESV par Christophe Fontvieille, un enseignant-chercheur en optique physiologique à l’Université de Nîmes. « Elle leur permettra de monter en expertise et d’être en mesure de proposer à leurs patients une prise en charge à la fois globale et adaptée », fait valoir Groupe All.

* Méthodologie : sondage en ligne auprès de 1 000 répondants issus du TestConso.fr, panel propriétaire de QualiQuanti. Interrogation par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI) d’une durée moyenne de 13 minutes. Un échantillon complémentaire de 700 clients d’opticiens ESV a été interrogé avec le même questionnaire, à titre de comparaison.

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