Titulaire pour l’Europe de la licence surf depuis plus de dix ans, ADCL se voit maintenant confier le développement de la marque à l’échelle mondiale. En France, Rip Curl s’est imposé dans le paysage optique et vise désormais à augmenter ses parts de marché sur le segment solaire.

« ADCL a fait un travail remarquable pour développer l’activité eyewear de Rip Curl en France au cours des dix dernières années », s’est félicité Steve Kay, directeur général de Rip Curl International à l’occasion d’une rencontre organisée en juin à Hossegor pour les 50 ans de cette marque créée à l’origine par des surfeurs, pour des surfeurs. Titulaire de la licence européenne depuis 2008, ADCL a vu son partenariat prolongé pour cinq années supplémentaires, donc jusqu’en juin 2024. Mais aussi et surtout, la société basée à Montreuil s’est vue confier le développement à l’international. Directeur général d’ADCL, Olivier Petitfils se réjouit de cette reconnaissance et des nouvelles perspectives qu’elle ouvre : « Nous avons identifié de fortes opportunités pour ces produits en Amérique du Nord et du Sud, en Asie, en Australie, en Afrique et dans le Pacifique. » Chez nous, la marque s’est imposée dans le paysage au point de « compter parmi les premières montures optiques vendues dans l’Hexagone », souligne M. Petitfils, qui ne cache pas sa satisfaction. Il faut dire qu’avec 3 800 dépositaires, un prévisionnel de 300 000 paires écoulées pour l’année en cours, la licence Rip Curl tourne à plein régime, portée par la forte demande des opticiens. Depuis le début de l’année, elle a d’ailleurs connu 30 % de progression (« Les ventes ont augmenté de 32 % en volume et de 28 % en valeur », précise le dirigeant d’ADCL) et elle devrait générer quelque 10 millions d’euros en 2019.

Marque phare du portefeuille de la société, Rip Curl s’adresse à tous les publics (la ligne pour femmes représente 39 % des ventes, 23 % la ligne masculine, 18 % les garçons et autant chez les filles) et cette segmentation à large spectre explique sans doute en partie sa solide implantation. La dimension technique n’est pas étrangère non plus, selon Olivier Petitfils, au succès de la marque : « Le choix en 2014 du matériau UTX (35 % plus léger qu’un acétate classique, ndlr) a permis à Rip Curl de s’imposer sur le segment des montures optiques se caractérisant par la finesse ». Et divers lancements au prochain Silmo devraient un peu plus encore conforter la position de la marque et diversifier sa clientèle : une ligne optique en titane pour hommes doit voir le jour, ainsi qu’une collection solaire premium et une gamme solaire dite « access » (autour de 40-45 euros prix public) en vue de démocratiser le polarisant. Le segment solaire – 20 % des ventes aujourd’hui – présente d’ailleurs de belles marges d’évolution pour ADCL qui entend enrichir ses outils marketing pour animer les points de vente.

Photo : visuels de la nouvelle campagne de communication Rip Curl.

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