Plus communément abrégé RGPD, le règlement de protection des données personnelles entre en vigueur ce vendredi 25 mai. La Fédération nationale des opticiens de France, qui suit ce dossier depuis longtemps, délivre quelques conseils.

Si le nouveau règlement de protection des données personnelles imposé à la France par l’Europe entre en vigueur ce vendredi, la Fédération nationale des opticiens de France (FNOF) n’a pas attendu aujourd’hui pour attirer l’attention sur ce dossier. Cela fait des années que le syndicat interpelle la profession sur les enjeux liés aux données personnelles et plus particulièrement bien sûr, aux données de santé. Joint ce matin par téléphone, Alain Gerbel nous annonce que dans le courant de la semaine prochaine un fascicule sera adressé aux adhérents de la FNOF. Sous forme de note de synthèse, ce document fera le point sur ce que les opticiens doivent faire en la matière pour être en conformité. En attendant, et s’ils n’ont pas déjà pris des dispositions, « les opticiens doivent tenir informés les clients de l’utilisation qui est faite de leurs données : à quelles fins, comment elles sont stockées et sécurisées, etc. Ils doivent aussi indiquer que les clients ont un droit d’accès à leurs propres données, et ce à tous moments ». Au-delà de cette information systématique du grand public, le syndicat recommande la tenue d’un registre de traitements des données. Ce qu’il faut y consigner ? « La liste de ceux - fournisseurs, complémentaires, etc. - avec lesquels les opticiens échangent des données ». Le président du syndicat insiste enfin sur la question de la nature des relations contractuelles entre opticiens, Ocam et plateformes. En effet se pose la question de la responsabilité de chacun vis-à-vis du porteur. « Soit l’opticien est considéré comme sous-traitant des complémentaires, soit il est sous-traitant du sous-traitant quand il est affilié à une plateforme, explique M. Gerbel. Dans les deux cas, il faut que les opticiens prennent connaissance des contrats qui les lient à ces différentes parties prenantes. Par mail ou par courrier, ils doivent demander à ce qu’on leur communique ces documents. Ce faisant, ils seront au clair sur la situation concernant leur responsabilité en ce qui concerne l’obligation de recueillir le consentement des clients avant toute prise en charge. »
Indiquons pour finir que la Commission nationale informatique et libertés récapitule sur son site les démarches à mener pour que chaque entreprise soit en conformité.

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